"J'étais stressé par des soucis familiaux. Je ne dormais pas bien. Sur le terrain, je pense que les attentes autour de l'équipe et notre mauvais départ commençaient à me peser. J'ai joué 15 minutes en première période. J'ai marqué un panier et un lancer. Tout a vrillé dans le troisième quart temps. Coach Lue a demandé un temps mort. Les battements de mon cœur ont commencé à s'accélérer. J'avais du mal à respirer. Tout tournait autour de moi. Comme si mon cerveau essayait de sortir de mon crâne. J'ai commencé à flipper. Je savais que je ne pouvais pas revenir sur le terrain. C'était physiquement impossible. Le coach a senti que je n'allais pas bien. Je lui ai dit que je revenais puis j'ai couru au vestiaire. J'allais de pièce en pièce sans savoir quoi faire. J'espérais juste que mon cœur allait arrêter de battre aussi vite. Puis j'ai fini par me retrouver allongé au sol sur le dos en train d'essayer de respirer."
Il a fallu beaucoup de courage pour parler de ça. Surtout dans un milieu professionnel où les moindres signes de faiblesse ne sont pas acceptées. Kevin Love a donc eu du cran. La santé mentale des joueurs est extrêmement importante. Comme pour n'importe quel humain, finalement. Le billet complet de Kevin Love, ici.Kevin Love se livre : Il a eu une crise de panique en plein match
Introverti, Kevin Love a écrit une lettre sur le Player Tribune pour se confier au sujet des crises d'angoisse qu'il a déjà vécu lors d'une rencontre NBA.
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