"J'ai trouvé les fautes sur Kevin abusives, elles ont eu un énorme effet sur nous", expliquait le coach à ESPN. "Il n'a jamais pu se mettre dans le rythme et ça nous a handicapé."Avec le poids des années, Kevin Garnett ne peut plus démarrer une rencontre au quart de tour. Il reste cependant une pièce maîtresse du système du Doc en raison de ses qualités naturelles de leader vocal et par sa présence défensive. Si les Celtics assurent plutôt bien dans leur moitié de terrain, même sans leur numéro 5, ils sont amorphes en attaque depuis deux matches. En deuxième mi-temps, les coéquipiers de Paul Pierce, trop esseulé, n'ont inscrit que 23 points à un misérable 19% aux tirs ! The Truth regrettait l'absence de Garnett dans les moments importants, notamment dans le 3 QT :
"C'est dur sans votre principale présence à l'intérieur. On ne pouvait pas se reposer sur KG lorsque celui-ci était gêné par les fautes."Ailier fort très mobile reconverti en pivot avec le temps, Kevin Garnett sert de point d'encrage pour l'attaque des Celtics. Grâce à ses qualités de passeur il peut ressortir le ballon pour les shooteurs mais aussi jouer dos au panier et s'écarter du cercle pour scorer. Sans lui, Doc Rivers est dans la quasi-obligation d'aligner un cinq de petite taille sans force de frappe dans la raquette. Du coup, Boston s'est mis à arroser en périphérie et Jeff Green buttait sur Kenyon Martin en pénétration. Un véritable casse-tête à résoudre pour le prochain match disputé à domicile.