Jimmy le mal-aimé
"Je n’aime pas ta tête, il faut que tu partes". Voilà ce que Londa Butler a dit à son fils Jimmy alors que celui-ci n’avait que 13 ans et vivait déjà sans père… De foyer de fortune en foyer de fortune, celui qui est aujourd’hui un incontournable de la ligue a connu son lot de galères dans les rues de Houston avant d'atteindre son rêve de jouer en NBA.
Butler aurait probablement fréquenté les mauvaises personnes et fini dans des endroits peu avouables si la famille de son ami Jordan Leslie (receveur en NFL récemment coupé par les Denver Broncos), qui élevait déjà 7 enfants, ne lui avait pas ouvert les portes de leur maison."Ils m'ont accepté comme un membre de leur famille. Et pas parce que je savais jouer au basket. Michelle, la maman, était incroyablement aimante. J'arrivais à peine à y croire", a raconté Butler chez Ball is Life.
Les coaches de sa première fac, en division inférieure à Tyler JC, n'ont d'abord pas cru en lui et lui ont indiqué qu'il ne jouerait jamais au niveau supérieur. Tout le contraire de ceux de Marquette, où il a finalement prospéré avant de frapper à la grande porte.« Tout ça m’a appris que tout est possible. Toute ma vie, les gens ont douté de moi. Ma mère a douté de moi. Les gens au lycée ont douté de moi parce que j’étais trop petit et trop lent pour jouer au basket. Ils ne me connaissaient pas, sinon ils auraient su que je surmonterais ça », a-t-il raconté sur CSN Chicago.
Il a effectivement surmonté tout ça et pas qu'un peu.