« Il m’a dit en gros ‘Ecoute, Krause veut que Phil parte cette année, il pense que (Scottie) Pippen lui mène la vie dure. Il pense que cette équipe est en fin de course. Il ne veut pas surpayer tous ces joueurs’. »
Rappel : à cette époque, cette équipe soi-disant en fin de course était en train de conquérir son 4ème titre après une saison à 72 victoires… Ils étaient tellement en fin de course que Michael Jordan, Scottie Pippen et cie ont gagné deux titres après. S’il n’a par la suite pas laissé une marque indélébile dans l’histoire des Chicago Bulls, Tim Floyd connaît très bien le basket. Comme en témoigne sa réponse au proprio :« Quoi qu’il en soit, j’ai dit à Jerry Reinsdorf pendant qu’on marchait en ville ce jour-là ‘Jerry, je ne suis pas sûr que Jerry (Krause) comprenne que ces gars-là sont en quelque sorte les Beatles. C’est la franchise la plus populaire de l’histoire. Je lui ai dit ‘Si j’étais vous, je ne ferais pas ça. Je ne le ferai pas là, et probablement même pas l’année d’après.’
Je lui ai dit de laisser cette équipe mourir de sa propre mort naturelle, parce qu’il y a certains joueurs et certaines équipes auxquels on ne touche pas. Et je pense que ces gars ont gagné le droit qu’on laisse cette équipe mourir de sa propre mort. »
Tim Floyd, enrôlé finalement en 1998, ne totalisera que 49 victoires en 239 matches en 4 saisons… Mais il a donc eu un vrai impact sur l’histoire des Bulls. En refusant de venir trop tôt !