« Vous savez, j’ai bossé à fond chaque jour depuis le 9 janvier 2012 [date de l’opération] pour revenir sur les parquets. Et maintenant je suis en course pour gagner un titre… j’ai presque tout perdu et je suis là à vous parler des finales NBA ! Je ne prends rien pour acquis. Rien. Je donne tout ce que j’ai. Quel que soit le résultat. J’apprécie chaque moment », expliquait un Jeff Green ému en conférence de presse après la victoire des Cavaliers lors du Game 7 contre les Celtics cette nuit.
Le vétéran, cinquième choix de la draft 2007, joue avec le cœur. Beaucoup de cœur. Il se dépense sans compter. Il a été récompensé avec donc l’accession à ses premières finales NBA. Mais il y a sacrément contribué, à cette qualification. En tout cas sur ce Game 7. D’ordinaire remplaçant, il a été relancé dans le grand bain par Tyronn Lue. Afin de palier à la blessure de Kevin Love, actuellement engagé dans le processus relatif aux commotions cérébrales et autres chocs violents à la tête. Green a su hausser son niveau de jeu. Il a inscrit 19 points à 7/14 aux tirs en 42 minutes. Il a aussi pris 8 rebonds. Tout en terminant donc deuxième meilleur marqueur des Cavaliers sur la partie. Une performance essentielle pour compenser l’apport habituel de Love.« Il a été incroyable. Il a fait mal en transition et à trois-points », notait Brad Stevens, coach vaincu.
LeBron James a lui aussi eu quelques mots pour son meilleur coéquipier ce soir-là. « Jeff, c’est mon gars. Il a répondu présent quand il a été appelé. Le basket n’a pas toujours été sa priorité à cause de ses problèmes de santé. Nous avons beaucoup de chance de l’avoir avec nous. »
Jeff Green n’avait plus débuté dans le cinq depuis le premier tour contre les Indiana Pacers. Mais il ne s’est plaint de son rôle à aucun moment. Il profite. De chaque instant. Et ce depuis son retour à la compétition quelques mois après son opération en 2012. Un miraculé de la balle orange. Un miraculé qui a fait la différence entre Boston, son ancien club, et Cleveland, l’équipe qui lui a donné sa chance l’été dernier.