"Angela Davis a dit un jour que le racisme était dangereux, pas à cause des gens, mais de son ancrage dans la société. J'ai beaucoup pensé à cette citation. Notamment par rapport à notre hymne national. Il a été écrit par Francis Scott Key, qui était un propriétaire d'esclaves.
Quand on parle de l'hymne, on ne pense pas vraiment au troisième couplet, qui parle de l'esclavage et qui dit qu'il n'y a aucun espoir pour eux. Donc le racisme se trouve tellement ancré dans notre pays qu'on ne s'offusque même plus de ça.
Ici, l'idée n'est pas seulement de protester contre la brutalité policière, ce qui reste important. Mais on parle d'une lutte contre tout un système. Et ça commence avec l'hymne. Je pense qu'il s'agit d'un geste approprié de poser le genou au sol. Et encore, ce n'est probablement pas assez. Mais je suis fier de voir que la NBA autorise cette liberté", a commenté Jaylen Brown.Gregg Popovich, debout pendant l’hymne, assume son choix Sans l'avoir développé à ce point, la majorité des joueurs partagent cet avis. Bien sûr, d'autres ont fait le choix de rester debout. On pense à Jonathan Isaac, Gregg Popovich ou encore récemment Meyers Leonard, qui a lui évoqué un respect envers les militaires. Sans juger le fond de son avis, Jaylen Brown a en tout cas totalement raison sur un point : cette liberté représente l'une des forces de la NBA.