"C'est dur. Surtout qu'après ma première saison je jouais beaucoup. Ce n'est pas difficile de trouver sa place et d'être prêt lorsque vous jouez", explique Jan Vesely au Washington Post, égratignant son coach Randy Wittman au passage. "Je ne sais pas quand je vais jouer donc c'est dur. J'ai fais de mon mieux et je travaille dur chaque jour."Le problème c'est que Jan Vesely n'est plus lui même une fois sur le parquet. Fini le showman qui enflammait le public du Partizan Belgrade, le Tchèque se cache lorsque les responsabilités se présentent à lui. Cette scène irréaliste peut en témoigner : en novembre dernier, lors d'une rencontre face aux Bobcats, un joueur de Charlotte fait faute sur lui. Discrètement, Vesely s'écarte pour laisser... Jordan Crawford tirer les LF à sa place ! Les arbitres se rendront compte de la supercherie et forceront le joueur à s'exécuter. Il manquera les deux... Il reconnaît d'ailleurs que la ligne de réparation est une punition pour lui plutôt qu'une récompense pour avoir provoqué une faute. Pour Randy Wittman, Jan Vesely doit reprendre confiance en lui avant même de vouloir faire évoluer son jeu :
"Il y a des fois, je le vois prendre son envol et je me dis "Ça c'est Jan." Et d'autres fois, il se cache, il est timide car il n'a pas confiance en lui. C'est le principal problème. J'essaye de l'aider à être un joueur plus sûr de lui."Histoire d'avoir du temps de jeu, Jan Vesely va jouer la summer-league avec les Wizards avant d'enchaîner l'Euro avec la République Tchèque. Une bénédiction pour le joueur :
"Je suis très excité. Je n'ai pas joué pour la République Tchèque depuis longtemps. Je pense que je me sentirai nettement mieux après ça."L'Euro comme thérapie ? On l'espère pour Jan Vesely, car il y a urgence, les Washington Wizards ne seront pas toujours aussi patients...