Les Pacers aussi font leur révolution

Un jeu plus sexy, un jeune intérieur au talent excitant et un Paul George qui vise le MVP. Voici les ingrédients de la recette qui pourrait mener les Indiana Pacers vers les sommets à l'Est.

Les Pacers aussi font leur révolution
Jusqu'à la reprise des débats en NBA, le 26 octobre prochain, retrouvez nos présentations de chaque équipe selon l'ordre décroissant de notre power ranking. Aujourd'hui, les Indiana Pacers, à qui le lifting estival souhaité par Larry Bird pourrait bien permettre de venir jouer les trouble-fête au sommet de la Conférence Est. 

INDIANA PACERS - 8e

Le départ de Frank Vogel à la fin de la saison dernière a été un petit mélodrame dans l'Indiana après cinq années de collaboration productive. Larry Bird n'a pas hésité à raconter aux journalistes que le nouveau coach du Magic l'avait supplié au téléphone pour lui permettre de continuer sa mission. Pas ému pour un sou ni nostalgique des deux finales de Conférence Est perdues face au Heat de LeBron, "Larry Legend" a souhaité tourner la page et voir l'équipe de son état natal changer de philosophie (une mode en NBA ces derniers temps...). Vogel avait fait des Pacers une très belle machine défensive, Bird veut maintenant les voir rayonner en attaque, dans un style plus proche de celui qu'il a connu avec Boston durant toute sa carrière. https://www.youtube.com/watch?v=T9lSM1pyvSc [caption id="attachment_316863" align="alignright" width="318"] Paul George, un MVP en puissance ?[/caption] On s'attendait à voir débarquer un nouveau gourou, mais c'est finalement Nate McMillan, assistant de Vogel, qui a repris la main. On ne sait pas si l'ancien coach de Portland est l'homme adéquat, mais il avait fait du très bon boulot à l'époque dans l'Oregon, transformant une équipe bancale et d'apparence maudite en un groupe soudé et relativement compétitif. McMillan n'a pas le choix s'il veut conserver son job, Indiana doit jouer plus vite et plus offensif. Son boss lui a fourni quelques atouts pour accomplir cette mission. Jeff Teague et Al Jefferson sont des attaquants plus doués que George Hill et Ian Mahinmi et Thaddeus Young a un temps été un excellent two-way player à Philadelphie. Avec Paul George en mode agressif pour conquérir sa première couronne de MVP (il a expliqué que c'était un objectif personnel très sérieux pour lui cette saison), Monta Ellis avec davantage de liberté pour dégainer et le très prometteur Myles Turner (voir plus bas) installé au poste 5, la moyenne de points des Pacers devrait décoller. Il faudra alors trouver un équilibre tactique suffisant pour concurrencer les Celtics et les Raptors, leurs deux vrais concurrents pour une place de choix dans la Conférence Est. Si tout se goupille bien et que le duo George-Turner est aussi meurtrier qu'il en a l'air, il n'est même pas à exclure que les Pacers mettent un peu la pression sur les Cavs au cas où ces derniers mettent un peu de temps à digérer leur titre.

Le facteur X : Myles Turner

Myles Turner est déjà fort. Il suffit de l'avoir vu en action même avec un temps de jeu un peu tronqué par les blessures et la prudence de Frank Vogel, pour s'en rendre compte. Mais est-il déjà suffisamment bon pour aider Paul George à ramener les Pacers à la place qui était la leur il y a 2 ou 3 ans ? A priori, oui. On adore la mentalité, le franc-parler et le professionnalisme déjà transpirant de Turner, qui est en plus un intérieur capable de frapper d'à peu près n'importe où. S'il s'élève déjà au niveau des meilleurs intérieurs de la ligue (il a montré par séquences l'an dernier qu'il en avait le potentiel), Indiana a de quoi faire un joli bout de chemin cette saison. Combien de rookies peuvent se targuer d'avoir contré LeBron James avec une telle violence ? http://www.dailymotion.com/video/x4n5gmd_myles-turner-rejects-lebron-james_sport

Le roster

Postes 1/2 : Jeff Teague, Monta Ellis, Rodney Stuckey, Aaron Brooks, Joseph Young Postes 2/3 : Glenn Robinson, George Niang, Julyan Stone Postes 3/4 : Paul George, Thaddeus Young, Jeremy Evans Postes 4/5 : Myles Turner, Al Jefferson, Lavoy Allen, Kevin Séraphin, Rakeem Christmas Le cinq que l'on veut voir : Jeff Teague - Monta Ellis - Paul George - Kevin Séraphin - Myles Turner Cet article vous a été présenté par les crèmes anti-âge Young, les segway Séraphin, les bateaux de pêche George et les vannes Turner.

Les autres previews NBA 

30e, les Brooklyn Nets : "Y a-t-il pire job que GM des Nets ?" 29e, les Los Angeles Lakers : "Les Lakers sont trop jeunes pour faire les malins" 28e, les Philadelphie Sixers : "On va enfin kiffer suivre les Sixers" 27e, les Phoenix Suns : "Les Suns ont du talent mais pas d'identité" 26e, les Denver Nuggets : "Denver, c'est cool, mais tout le monde s'en tape." 25e, les New Orleans Pelicans : "Les Pelicans seront chauds... en 2019" 24e, les Sacramento Kings : "Sacto, ça sent le sapin" 23, le Orlando Magic : "Orlando, trop gourmand trop tôt ?" 22e, le Miami Heat : "Miami, navire abandonné" 21e, les Milwaukee Bucks : "La NBA va apprendre à aimer Giannis et Jabari" 20e, les Washington Wizards : "Washington aura du mal à éviter le mur" 19e, les Charlotte Hornets : "Charlotte, ça fait moins peur" 18e, les Detroit Pistons : "Trop de pression sur Andre Drummond" 17e, les Chicago Bulls : "Les Bulls vont flamber en playoffs et sauter au 1er tour" 16e, les Minnesota Timberwolves : "Minny, la douceur du moment" 15e, les Houston Rockets : "Harden, D'Antoni et les Rockets vont révolutionner la NBA" 14e, les Atlanta Hawks : "Atlanta mise tout sur le comeback de D12" 13e, les Dallas Mavericks : "Dallas, l'autre grand vainqueur du départ de KD" 12e, les New York Knicks : "New York, les playoffs c'est la santé" 11e, le Utah Jazz : "Utah va regoûter aux playoffs" 10e, les Portland Trail Blazers : "Portland, le nouveau Golden State" 9e, les Memphis Grizzlies : "Memphis va entrer dans le 21e siècle" 8e, les Toronto Raptors : "On a envie de croire en eux, mais on n'y arrive pas"