« Beaucoup de gars ici veulent se battre pour gagner. Si tu as 15 gars qui ont le même but, connaissent leur rôle et tirent dans le même sens pour gagner, tu t'en sors. Mais quand tu as certains gars dans l'équation qui ne veulent pas, c'est difficile de réussir quelque chose de spécial ou de positif en tant qu'équipe », commentait alors Wall. « J'ai été dans des équipes comme ça où des gars sont en mode 'moi, moi, moi' et ne sont pas tournés vers l'équipe, ça fait mal. Mec, tu ne peux pas tout lâcher après 9 matches, la saison est longue. »John Wall reste zen mais met des tacles à James Harden
Cousins allait encore plus loin : « C’est clair que ce qu’il a dit était irrespectueux mais chacun son opinion. Le manque de respect a commencé bien avant. Dès l’approche du camp d’entraînement, en débarquant comme il l’a fait, avec toutes ses frasques en dehors des terrains. » « Il peut penser ce qu’il veut de l’organisation mais il y a quatorze autres mecs dans le vestiaire qui ne lui ont rien fait. C’est complètement injuste de nous manquer de respect. »Voilà pour l’atmosphère. Les Rockets se rapprochaient plus de l’apocalypse que des playoffs NBA. Malgré tout le talent de James Harden. Alors, forcément, depuis qu’il est parti, tout est plus sain dans le groupe.
« L'équipe n'était pas celle que nous voulions et nous avions des gens qui ne voulaient pas être ici. Donc c'est plutôt difficile de jouer dans de telles conditions. Une fois le transfert effectué, nous avions l'équipe que nous voulions et surtout des gars qui avaient vraiment envie de se donner ici », insistait Wall il y a quelques jours.Bien s’entendre n’est pas toujours une condition pour gagner mais ça aide. Moins de pression, plus d’entraide, plus d’envie. Ça coule de source. C’est une base très solide. Mais il n’y a pas que ça qui explique les bonnes performances actuelles de Houston. En effet, l’équipe de Stephen Silas pratique un basket complètement différent sans Harden. Avec nettement moins d’isolations et un peu plus de mouvements. C’est tout bête et c’est ce que les analystes, les supporteurs ou quiconque qui suit un peu le basket réclamaient depuis longtemps.