Les Boston Celtics sont mal embarqués dans ces finales de Conférence à l’Est. Menés 2-0 par le Miami Heat après une nouvelle défaite cette nuit. Mais ils vont peut-être bientôt récupérer un All-Star. Ou plutôt un ancien All-Star. Absent depuis le premier match des playoffs, au cours duquel il s’était blessé sévèrement à la cheville, Gordon Hayward serait proche de faire son retour. Peut-être même dès le Game 3 samedi soir (il était listé en « incertain » hier). Est-ce que ce renfort peut faire la différence en faveur de la franchise du Massachussetts ? Kevin Garnett, figure emblématique de l’équipe sacrée en 2008, reste perplexe.
« J’adore Gordon. Je ne sais pas où est sa place avec le développement de Jaylen Brown et Jayson Tatum. Des fois, ça donne juste l’impression qu’il ne colle pas avec le reste de l’équipe, ou qu’il essaye trop. Ça donne l’impression qu’il n’a pas sa place », confie le Hall Of Famer.
« Quand il n’est pas là, c’est plus simple pour Marcus Smart. C’est plus simple pour Kemba Walker. Tatum. Je ne suis pas le coach, juste un observateur qui étudie l’énergie et l’alchimie de l’équipe. Et je vois la dynamique en son absence. »
Gordon Hayward peut-il briser l'alchimie des Celtics ?
Les Celtics se sont qualifiés jusqu’ici sans Gordon Hayward. Avec la progression constante de Jayson Tatum et Jaylen Brown. Leur présence et leurs responsabilités de plus en plus importantes relaient l’ancienne superstar du Jazz à un rôle plus accessoire. Peut-il s’en accommoder ? Les résultats en saison régulière laissent penser que oui. Boston jouait mieux avec Hayward que sans lui. Et il compilait plus de 17 points par match.
Mais Garnett a aussi raison : le groupe a développé une toute autre dynamique en son absence. Bouleverser les rotations peut chambouler cette alchimie. Sauf que les Celtics sont menés 2-0 ! Ce n’est pas comme s’ils étaient au contrôle. C’est le moment de tenter des coups. Et si Gordon Hayward peut apporter un peu d’adresse, un peu de scoring et de playmaking pour casser la défense du Heat, c’est toujours bon à prendre.
Miami contrôle la zone
Reste à savoir dans quel état de forme il reviendra à la compétition. Souvent gêné par des pépins physiques, l’ailier de 30 ans vient de rater un mois de compétition alors qu’il reprenait à peine le rythme après le break lié au coronavirus.