"George et moi, nous nous sommes rencontrés par l'intermédiaire d'un ami. Immédiatement, quand on s'est vu, on s'est mutuellement demandé qui était notre père, tellement on se ressemblait.
A chaque fois que je revenais à Houston, mon premier arrêt était chez lui. Ce qui me tue, c'est qu'en tant qu'athlète professionnel, on est souvent confrontés à des gens qui abusent de notre gentillesse ou de notre relation avec eux. George n'était pas comme ça.
Il m'a toujours soutenu de façon authentique durant ma carrière et sans y chercher son intérêt.
J'étais sur le canapé avec ma fille et la mère de ma fiancée, qui est du Minnesota, m'a envoyé la vidéo. Vu qu'elle fait ça fréquemment, je me suis dit que c'était à nouveau un homme noir assassiné par la police.
Ce n'est que quand j'ai vu que j'avais 50 messages, avec l'un d'entre eux qui disait : 'Tu as vu ce qu'ils ont fait à ton jumeau ?' que j'ai compris. J'ai hurlé et j'ai failli me casser la main de rage.
Je suis capable de fondre en larmes quand je vois un SDF que je ne peux pas aider. Alors voir l'un de mes meilleurs amis se faire assassiner pour une facture de 20 dollars, ça m'a détruit. Je ne suis plus le même depuis.
Les quatre officiers présents sur les lieux du drame, dont celui qui a étouffé et tué George Floyd ont été renvoyés de la police locale. Ils n'ont pour le moment pas été inculpés et les manifestations se multiplient à Minneapolis et dans le reste du pays pour protester contre cet énième tragédie. Stephen Jackson a simplement appelé tout le monde à ne pas céder à la violence.“I haven’t been the same since I’ve seen it.” Watch @craigmelvin’s full interview with Stephen Jackson, a former NBA player and lifelong friend of George Floyd, who died while in Minneapolis police custody. pic.twitter.com/4qsdbBMxeB
— TODAY (@TODAYshow) May 28, 2020
"Ce n'est pas ce que George aurait voulu", a-t-il conclu.