Malgré la défaite 85 à 76, les Bleus ont offert une prestation encourageante face à l'Espagne.
Sous le regard de Tony Parker en civil, l'Equipe de France disputait face à la Roja le premier des deux chocs les plus attendus de la préparation pour l’EuroBasket 2013. Et si Mike Gelabale a inscrit les premiers points français, les Espagnols ont très vite provoqué des fautes. Il aura toutefois fallu attendre trois minutes pour que l'Espagne n'ouvre la marque sur un panier extérieur de Marc Gasol, le seul à apporter un réel danger en début de rencontre.
Il faut dire que les Espagnols peinaient au niveau de la finition, tout le contraire des Bleus à l’image d’un Mike Gelabale très précieux offensivement. Mais passé le début compliqué, l’armada espagnole va progressivement se mettre en marche avec le duo Sergi Rodriguez/Rudy Fernandez. Pénalisés par les fautes (trois fautes à la 17e pour Alexis Ajinça et Boris Diaw), les Bleus ont vu les Espagnols prendre les commandes grâce à leur adresse aux tirs primés et à la réussite de Fernando San Emeterio (dix points dans la première période). Mais bien drivée par Thomas Heurtel, l'EdF a fait le travail en défense pour rester à hauteur de ses adversaires avant la pause (33-34).
Si Nicolas Batum a fait repasser les Bleus en tête, les joueurs de Juan Antonio Orenga pouvaient compter sur leurs contre-attaques pour mettre en difficulté Boris Diaw en co qui avaient alors tendance à multiplier les fautes. Avec un Marc Gasol également insolent, la Roja a prouvé qu'elle pouvait apporter du danger de tous les côtés. Dépassés, joueurs de Vincent Collet ont alors multiplié les pertes de balle et permis aux Espagnols, dont Sergio Llull, de trouver des shoots ouverts. Mais c'est Ricky Rubio qui s'est révélé être l'un des Espagnols les plus difficile à tenir en défense, notamment pour Antoine Diot. José Calderon, lui aussi, fut un véritable poison avec sa réussite longue distance mais c'est toute la Roja qui a déroulé dans le money-time face à des Bleus qui n'avaient plus la même réussite en attaque, à l'image de Diaw près du cercle. Sentant la brèche, Rudy Fernandez, auteur d'un magnifique dunk en contre-attaque, et ses coéquipiers ont allumé le feu dans la défense française qui n'arrivait plus à contenir le jeu rapide espagnol. Touchés par la grâce jusqu'au coup de sifflet final, les Espagnols remportent donc une victoire logique. Mais la l'Equipe de France n'a pas à rougir de sa prestation et a offert une prestation des plus encourageante avant le match retour qui aura lieu lundi à Montpellier.