« Je veux être titulaire et je crois que je mérite ma place au poste deux », insiste Dion Waiters. « Je dis juste ce que je ressens. Je ferai ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. Mais je reste quelqu’un de confiant. Je n’ai jamais été le genre de mec qui fait des déclarations lisses, je n’ai pas été élevé comme ça. Je ne vais pas me cacher. On m’a posé une question et j’y ai répondu. »Le jeune homme marque un point. Depuis son arrivée en NBA, il est resté entier et il n’a jamais hésité à taper du poing sur la table quand il estimait que quelque chose ne tournait pas rond. Il a d’ailleurs vivement critiqué le favoritisme dont bénéficiait Kyrie Irving sous l’ancienne direction des Cavaliers. Ainsi est Dion Waiters, un jeune homme talentueux, effronté et déterminé à se faire une place parmi les meilleurs.
« Il veut être un grand joueur », note David Blatt, le nouveau coach de Cleveland. « Il n’y a rien de mal à ça. C’est positif et c’est important pour moi. »Plusieurs options s’offrent aux Cavaliers. Si jamais Andrew Wiggins n’est pas transféré contre Kevin Love, le staff peut décider d’aligner le rookie dans le cinq et de laisser Waiters sur le banc afin de dynamiser le deuxième groupe. Ce dernier a besoin de la gonfle pour faire la différence et avec Irving et James sur le parquet, il risque de se contenter des miettes. Mais on notera tout de même que la ligue est régie par le pick&roll. Les franchises raffolent des bons manieurs de ballons et il est de plus en plus communs que deux arrières ou deux meneurs soient alignés ensembles sur le terrain. Ainsi, avec un sérieux effort de leur part, Waiters et Irving sont susceptibles de partager le backcourt et de former une paire redoutable. Le talent ne manque pas à Cleveland, David Blatt va désormais devoir trouver le formule idéale.