« Draymond a probablement fait le pire des pitchs. Il me disait genre ‘Cous, je suis quasiment sûr que toi et moi on se battra’. Je lui ai répondu ‘Draymond, whaou. Whaou.’ Mais Draymond, c’est mon gars. Je le respecte comme joueur, je le respecte comme compétiteur. Il est l’un des meilleurs dans ce business et rien que quand je vois son approche de chaque match, je veux ce mec dans mon équipe tous les jours. »
Ça tombe bien parce que la réussite de l’intégration de DeMarcus Cousins aux Golden State Warriors dépendra justement de son entente dans la peinture avec Draymond Green. Ils en ont bien évidemment parlé et sont tous les deux sur la même longueur d’onde :« Donc, nous avons parlé, nous avons discuté sur ce que nous voulions tous les deux, à savoir gagner des matches. Il a dit clairement qu’il savait qu’il toucherait moins le ballons et qu’il s’en fout. Et c’est pareil pour moi. Il s’agit de gagner des matches. Je pense que Draymond et moi allons très bien nous entendre sur le terrain. Je pense que nous avons plein points de communs. »
S’ils réussissent à cohabiter, la raquette des Warriors risque d’être magnifique. Par contre, elle risque d’être bruyante. Car l’un de leurs points communs, c’est leur rapport aux arbitres. En 2017-18, Draymond Green a cumulé 15 fautes techniques et 3 disqualifiantes (2ème joueur NBA dans chaque classement). DeMarcus Cousins a, lui, sorti un joli 10 & 2. D’autant plus impressionnant pour un joueur dont la saison s’est terminée en janvier.