"Dans différents départements du groupe, on dépeint une culture empreinte de misogynie, la présence de prédateurs sexuels, des attouchements en public, une agression au domicile d'une employée par un haut responsable, des réponses menaçantes de supérieurs à des employées venues se plaindre, des films pornographiques regardés aux yeux de tous dans les bureaux, un beat writer de l'équipe maintenu en place malgré des agressions physiques avérées, etc...."
Mark Cuban a évidemment pris connaissance de l'article et joué la carte de l'ignorance. Difficile de croire qu'il n'avait jamais entendu parler de ces comportements intolérables."J'ai honte, pour tout vous dire, que ce soit arrivé dans ma franchise. Ce doit être changé. Point", a brièvement réagi l'exubérant propriétaire des Mavs.
Une chance pour Cuban : les joueurs ont totalement été épargnés par ces témoignages."S'il y avait une culture très 'locker room' dans les bureaux, le vrai vestiaire était un refuge. J'étais tout le temps en contact avec les joueurs et je n'ai jamais eu le moindre problème. Ils se sont toujours bien comportés avec tout le monde. Au bureau, en revanche, c'était le zoo", raconte une ex-employée.
Le détail des accusations est glaçant et on vous conseille de lire le papier de Jon Wertheim et Jessica Luther. Malheureusement, ce n'est sans doute pas un cas isolé...