« Certains gars ont activé leur option juste pour mettre la pression sur leur franchise, ils vont prolonger », prévient déjà Mark Cuban en faisant bien sûr allusion à LeBron James. « Mais il y en a d’autres qui veulent vraiment changer d’équipe et nous voulons nous mettre en bonne position pour les recruter. »« Melo », superstar libre cet été, est évidemment dans le viseur des Dallas Mavericks. Les deux parties ont même déjà prévues de se rencontrer dans les jours qui suivront l’ouverture de la free agency le premier juillet prochain. Le Chicago Bulls, les Houston Rockets et les Los Angeles Lakers auront eux aussi la chance de séduire le scoreur fantasque des Knicks lors d’un dîner en tête à tête. Comme les deux premières franchises citées, les Mavs ne disposent pas de l’espace nécessaire sous le Cap pour offrir un contrat au montant maximum à Anthony. Plusieurs joueurs sont encore sous contrat la saison prochaine dont trois touchent entre 4 et 9 millions de dollars (Monta Ellis, Raymond Felton et Brandan Wright). Les Dallas Mavericks ont également récupéré le gros salaire (14,6 millions de dollars annuels jusqu’en 2015) de Tyson Chandler lors du transfert mis en place avec… New York. La franchise texane dispose d’une vingtaine de millions d’espace sous le Cap mais elle doit également prolonger Dirk Nowitzki. A priori, l’Allemand acceptera une « paycut » autour des 10 millions de dollars annuels. Les Mavs ne pourront donc pas proposer un contrat mirobolant à Carmelo Anthony mais Mark Cuban estime que sa franchise a d’autres atouts.
[superquote pos="d"]L'atout des Mavs ? Rick Carlisle.[/superquote]« Un joueur qui vient chez nous est conscient qu’il ne va pas toucher le maximum. Il y a donc d’autres raisons pour lesquelles il est prêt à nous rencontrer (Mark Cuban ne mentionne à aucun moment le nom de Carmelo Anthony – NDLR). Les autres équipes sont dans la même situation que nous. S’il veut gagner des titres, il doit réaliser que le coaching est l’un des facteurs essentiels (pour remporter une bague). »STOP. Voilà le principal argument des Dallas Mavericks : Rick Carlisle. Il est l’un des quatre coaches bagués encore en activité (avec Gregg Popovich, Doc Rivers et Erik Spoelstra) et son travail est reconnu de tous. Il est l’un des entraîneurs les plus doués et les plus respectés du milieu. Cela ne fait aucun doute. Grâce au travail de Rick Carlisle, les Mavs ne sont pas passés loin d’éliminer les San Antonio Spurs au premier tour des playoffs. Les San Antonio Spurs, champions NBA 2014. Comme les Bulls avec Tom Thibodeau, Dallas espère miser sur le charisme de son coach. Le propriétaire de la franchise a bien cerné la situation : peu de franchises pourront offrir un contrat max à Carmelo Anthony. Il faudra faire la différence autrement. Et avec Carlisle, les Mavericks disposent d’un atout de poids. Reste à savoir si ce sera vraiment suffisant pour convaincre l’un des meilleurs joueurs du monde…