« On doit imposer notre détermination dès le début du match. Il faut que l’on soit concentré sur la défense. Nous avons concédé trop de points dans le début de match. J’ai bien aimé notre attaque ce soir. Nous aurions pu mettre plus de tirs mais la balle a bougé un peu plus. Mais nous devons faire mieux défensivement. Nous devons sécuriser les rebonds et contenir leurs shooteurs à trois-points. »Le Thunder a encaissé 30 points dans le premier QT, 25 dans le second. Comme le souligne justement The Oklahoman, les coéquipiers des deux superstars ont peut-être perdu le match en première période et non en prolongations. On rappelle tout de même que les hommes de Scott Brooks sont opposés aux Grizzlies, une défense de fer, certes, mais aussi l’une des attaques les moins prolifiques de toute la NBA (96,1 pts par match, seuls les Bulls, le Jazz et les Bucks ont fait pire durant la saison régulière). Or Zach Randolph et ses coéquipiers ont déjà dépassé la barre des 100 points à deux reprises (bien aidés par les prolongations, il est vrai) pour autant de victoire (ils avaient inscrit 98 points lors de leur deuxième succès). A l’inverse, à chaque fois que le Thunder a limité son adversaire sous les 90 points, il s’est imposé. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=4hagbAib1To[/youtube] Les joueurs de Scott Brooks ont fait preuve d’une certaine passivité et d’un manque d’énergie qui n’est pas propre à leurs habitudes. On s’attendait pourtant à ce que le Thunder – qui a désormais une vrai expérience des playoffs – mette une pression accrue sur les joueurs de Memphis dès l’entame de la rencontre. La différence d’intensité entre les deux équipes était pourtant criante.
« On a déjà gagné là-bas (à Memphis). On sait ce que l’on doit faire pour gagner le prochain match. On doit juste jouer notre jeu et montrer notre volonté, notre détermination. »Le « jeu » d’Oklahoma City, justement, repose sur la défense et la combativité de ses jeunes joueurs aux qualités athlétiques supérieures à la norme. Memphis va défendre dur et ce jusqu’à la dernière seconde de la série. C’est la marque de fabrique des Grizzlies. Il serait temps que le Thunder retrouve son identité.