Comment Jayson Tatum a sauvé les Celtics

Héroïque dans la dernière minute, Jayson Tatum a inscrit trois paniers décisifs de suite pour conclure le comeback des Celtics.

Comment Jayson Tatum a sauvé les Celtics
Difficile d’imaginer que les Boston Celtics allaient gagner le match alors qu’ils comptaient cinq points de retard sur les Washington Wizards à 47 secondes du buzzer final. Vraiment, ça semblait plié. Puis Jayson Tatum a enfilé son costume de super héros. En l’absence de Jaylen Brown, qui d’autre que lui pouvait sauver la franchise du Massachussetts ? Le jeune ailier a inscrit trois paniers de suite. Les trois derniers de la partie. Trois attaques tranchantes vers le cercle pour faire la différence. Avec même deux layups acrobatiques – dont celui pour la gagne – très compliqués au beau milieu de la défense. https://twitter.com/NBA/status/1366251397788930050
« C’est un talent à part. Il n’est pas All-Star pour rien », confie Bradley Beal, adversaire dépité auteur de 46 points mais vaincu.
Les Celtics l’ont donc emporté 111 à 110. Impensable mais vrai. Avec 31 points pour Jayson Tatum. Un retour marquant au premier plan après deux sorties très délicates bouclées avec 9 et 13 points.
« Le connaissant, je savais qu’il allait revenir fort », note Kemba Walker. « On avait besoin de marquer et JT a mis des paniers incroyables. C’est un joueur spécial. »
Tatum avait déjà été décisif quelques instants plus tôt. Parce qu’à trois minutes de la fin, Boston accusait 8 points de retard (98-106). Mais les joueurs de Brad Stevens ont passé un 7-0 conclu par un fadeaway de la star. Robin Lopez puis Bradley Beal redonnaient alors un peu d’air à Washington. 105-110. 47 secondes à jouer. Match plié. Jusqu’à une série d’éclair de génie du joueur de 22 ans. Il a d’abord débordé Robin Lopez pour finir facilement dans la raquette. Mais les deux paniers suivants étaient beaucoup plus durs. Et spectaculaires. Il a changé de main en l’air pour finir à gauche entre Beal et Russell Westbrook. Puis il a tourné son corps dans tous les sens pour conclure à droite, inscrivant ainsi les deux points nécessaires pour repasser devant pour de bon (111-110).
« C’est juste mon instinct. Je joue au basket depuis que j’ai trois ans », explique l’intéressé.
En tout cas, son coup de chaud a fait du bien aux Celtics, qui décrochent là leur deuxième victoire de suite. Ça n’était plus arrivée depuis fin janvier… CQFR : Giannis rappelle qui est le patron, Tatum héroïque