"Nous étions au bord de créer ce qui, je pense, aurait été la meilleure équipe de la ligue", se remémore encore Daryl Morey, le dirigeant des Houston Rockets.Après la fuite de LeBron à Cleveland, Pat Riley, président du Heat, a dégainé un contrat de 118 millions de dollars sur cinq ans pour Chris Bosh. Banco. La somme était trop importante pour que le natif de Dallas fasse une croix dessus. Il a donc prolongé son aventure en Floride.
"C'est un business, cela n'a rien de personnel", assure le nouveau patron du Heat. "Je pense que tous ces gars-là auraient pris le contrat que l'on m'a proposé. Ce n'est pas toujours une question d'argent mais vous voulez être payé à votre juste valeur. Lorsque vous bossez dur, vous voulez être récompensé."Chris Bosh s'est "sacrifié" financièrement en signant à Miami en 2010. Surtout, il a accepté un rôle plus ingrat que celui qu'il avait à Toronto. Il a troqué une carrière de superstar sans bague pour des titres NBA. Le voici désormais récompensé avec ce beau pactole et des responsabilités accrues à Miami.