« Si Melo veut tester la free-agency, qu’il le fasse, ça le regarde. Mais aujourd’hui, ce dont il doit se soucier, c’est uniquement de ce qui se passera cette saison, parce que c’est l’échéance à la laquelle il doit faire face maintenant », a commenté Woodson auprès d’ESPN.Ian Begley, qui a recueillis ces propos, n’a pas spécifié si Woody était en train de fracasser un arbre à coup de low-kicks en balançant ces quelques mots, mais on peut comprendre son agacement contenu.
« Nous attendons de grandes choses de Melo. C’est le cas depuis que je suis arrivé et ça ne va pas changer. C’est la pièce majeure de ce que nous avons construit ces dernières années. C’est important, ses performances auront un impact décisif sur notre saison. »D’où la question que tout le monde se pose. Pourquoi, Melo, pourquoi ?! Il aurait été bien plus simple de se tenir à son objectif de base et de refuser catégoriquement de mentionner la prochain free-agency toute l’année. En vétéran de ce type de processus, c’est la ligne de conduite à laquelle a promis de se tenir LeBron par exemple. D’autant que son équipe et lui n’avaient pas besoin de pression supplémentaire. Avec le retour en force de Derrick Rose, l’avènement des Nets, la montée en puissance des Pacers et le statut de champion du Heat, les Knicks auront déjà suffisamment à faire dans leur conférence sans avoir en plus à se demander si leur meilleur joueur est sur le point de les abandonner. Même chose pour les fans qui essaient toujours de comprendre comment ils ont pu hériter du front-court le plus exorbitant de toute la ligue sans avoir la moindre garantie de retour sur investissement. Outre le masochisme le plus bestial on ne trouve qu'une seule explication au besoin irrépressible que semble ressentir Carmelo Anthony de se faire tour à tout aduler et haïr à New York. Peut-être qu'il s'agit tout simplement d'un clin d’œil de cinéphile averti à l'un des plus célèbres habitués du Madison Square Garden*. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=vOsb6crHook[/youtube] * : qui avait lui-même emprunter cette fable à Charles Laughton et à sa "Nuit du chasseur"