S'il faut vous la ressortir tous les ans, à chaque anniversaire de Boris Diaw, on le fera. Une histoire, bien connue désormais symbolise tellement le personnage qu'on ne s'en lasse pas, particulièrement à la veille des 40 ans de "Babac".
C'est David Griffin, l'ancien General Manager des Cleveland Cavaliers (aujourd'hui des New Orleans Pelicans) qui l'avait narrée à Marc Stein d'ESPN (à l'époque). Alors qu'il travaillait aux Phoenix Suns, Griffin avait assisté halluciné à un épisode dans le plus pur style de Boris Diaw.
"Ce jour-là, Boris est arrivé à la salle en claquettes. Il tenait dans les mains son café habituel, comme tous les matins. C'était la période des workouts pré-Draft.
Il regarde la machine Vertec et demande ce que c'est. On lui répond alors qu'elle mesure la détente verticale d'un joueur en se basant sur le nombre de barres qu'il peut toucher.
Boris demande alors quel est le plus haut qu'un joueur ait fait. On lui explique qu'Amar'e Stoudemire a touché la barre la plus haute possible".
Le jour où Boris Diaw s'est retrouvé menotté et mis en joue à Detroit avec Eric Judor
La suite est magique.
"Boris pose alors son café, enlève ses claquettes et touche la barre la plus haute du premier essai.
Puis il remet calmement ses claquettes, récupère son café et s'en va en disant : 'Ce n'était pas difficile' "
Pour ceux qui n'ont pas connu Boris Diaw au début de sa carrière, on parle d'un joueur avec des qualités athlétiques épatantes et un physique plus longiligne que par la suite. Dirk Nowitzki s'en souvient encore...