« Ce n’est pas un meneur, un arrière ou un ailier. C’est un joueur de basket. On peut le mettre littéralement partout sur le terrain. »L’une des nombreuses tirades de l’entraîneur à propos de Ben Simmons, un basketteur qu’il adore. Certainement vrai. Mais c’est à se demander s’il ne fait pas tourner le même disque en boucle dans la presse pour mettre en confiance son joueur. Parce quoi qu’en dise Rivers, les limites semblent bien réelles. Et pourtant, plusieurs statistiques laissent penser que ça marche quand même. Les Sixers dominent leurs adversaires de +10 points sur 100 possessions quand Embiid et Simmons jouent ensemble. Mais ils plafonnent avec seulement le Camerounais (+0,5) et ils se font marcher dessus quand l’Australien est seul aux mannettes (-7,9). Mais la vérité était bien différente la saison dernière : Philadelphie tournait nettement mieux avec juste Embiid. Les arrivées de Curry et Green, ainsi que le renouveau de Tobias Harris facilitent leur cohabitation. Mais en playoffs, ça peut encore une fois être un frein pour la franchise en playoffs. Parce que Ben Simmons est de moins en moins dangereux en attaque. De plus en plus passif. Ses qualités de playmaker sont indéniables et il balance encore 8 caviars par rencontre. Mais ça ne compense pas son manque d’agressivité balle en main. Et encore moins son efficacité en baisse.
Ben Simmons n’est pas parti mais son avenir ne s’écrit toujours pas aux Sixers
Ben Simmons n'a pas été échangé contre James Harden. Mais encore combien de temps avant que les Sixers s'en sépare ?
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