« J’essaye de ne pas penser à l’impact énorme que ça peut avoir. (…) C’est évidemment un moment important. J’ai été transféré ici [quand elle jouait en WNBA] et j’ai donc fait partie des Spurs ou des Stars depuis 13 ans. Je me suis beaucoup impliqué et ils ont aussi investi sur moi, pour me rendre meilleur », notait l’intéressée.Becky Hammon avait gagné le respect des joueurs et de ses pairs bien avant-hier soir. Pop, par exemple, l’a déjà mise en avant à de nombreuses reprises. Et pas parce que c’est une femme.
« Tout a commencé quand je l’ai vu jouer. C’était un leader, tout le monde l’écoutait, elle était pleine de confiance, très compétitive, et elle menait la danse. Et quand j’ai appris à la connaître, j’ai découvert qu’elle avait des connaissances profondes ce qui fait gagner ou perdre une équipe. Elle a tous les atouts pour devenir un excellent coach dans cette ligue. »Les Lakers ont aussi rendu hommage à Hammon après la partie.
« C’était beau de la voir gueuler contre les arbitres, annoncer les systèmes… elle est vraiment passionnée. Bravo à elle et bravo à notre ligue », commentait LeBron James. « C’est vraiment mérité », ajoutait Frank Vogel. « Elle sait ce qu’elle fait et elle n’est pas là par hasard. Elle fera un grand coach un jour. »Un jour… bientôt ? Parce que si Becky Hammon a remplacé Gregg Popovich le temps d’un soir, elle assurera peut-être un jour sa succession sur le banc des Spurs. Gregg Popovich encense Becky Hammon, « une femme très spéciale »