« Peu importe si je joue bien au mal, je veux toujours avoir la balle quand il y a un tir important à prendre. C’est ma personnalité. Il se trouve que je faisais un bon match alors j’ai dit à mes coéquipiers de me passer la balle et de s’écarter », confiait le héros du soir.Le bonhomme ne manque pas de culot et de caractère. Un personnage à part entière, bien différent d’Andrew Wiggins, l’un des précédents premiers choix de draft développé aux Wolves. Edwards ne recule devant rien et il joue toujours à fond. Parfois au dépriment de son équipe. Mais il maîtrise de mieux en mieux ses capacités et ça commence à profiter à tout le groupe. Hier soir, il n’a pas hésité à se livrer à un duel à distance avec Damian Lillard, l’un des meilleurs joueurs de la ligue mais aussi l’un des plus décisifs dans les moments chauds.
« Il n’a peur de rien et c’est ce que vous souhaitez pour vos meilleurs attaquants », remarquait Chris Finch, le nouveau coach de l’équipe.Il tient justement à inspirer de la peur dans les lignes adverses avec ses dunks surpuissants sur quiconque oserait se mettre sur son chemin.
« Je sais que les défenseurs ne veulent pas sauter à cause de ce qu’ils ont vu il y a deux semaines (un dunk monstrueux par-dessus Yuri Watanabe). Je veux juste dunker le plus fort possible pour qu’ils aient peur d’y aller à chaque fois. »https://twitter.com/Timberwolves/status/1371284445919997955