« Je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais je pourrais perdre 50 millions la saison prochaine », a expliqué un proprio à Brian Windhorst, pour un papier très intéressant sur les difficultés financières auxquelles les équipes font face.Dans ce contexte, la nature même des Lakers pourrait poser problème. La franchise est une société majoritairement détenue par la famille Buss. Les six enfants de Jerry Buss ont le contrôle. S’il y a bien des milliardaires parmi les actionnaires minoritaires, les Buss n’ont pas autant les moyens que d’autres proprios de rajouter de leur poche. A titre de comparaison, la valeur des actions de Microsoft détenue par Steve Ballmer a augmenté, de telle sorte que la valeur nette du boss des Clippers est de 70 milliards de dollars. De quoi voir venir au moment de gérer l’intersaison. Ce qui n’est pas le cas des Lakers, qui avaient même souscrit au Paycheck Protection Program, un prêt gouvernemental pour palier aux difficultés économiques liées au COVD-19. S’ils avaient retourné finalement les 4,6 millions de dollars alloués, cela montrait bien leur inquiétude. Est-ce que cette situation peut avoir un impact sur l’intersaison de Los Angeles ? Surtout qu’ils espèrent bien évidemment re-signer Anthony Davis dont le contrat arrive à échéance. Certaines équipes vont en effet devoir faire attention, car elles sont largement au-dessus du salary cap. Pour les Lakers, cela ne devrait pas poser de problème selon Windhorst :
« Les Lakers, malgré tout, ne devraient probablement pas avoir de problèmes pour re-signer la star Anthony Davis, car leur contrat de télévision local leur rapporte environ 200 millions de dollars par an, d’après des sources. Ajouté à leur part que rapporte le contrat de la ligue avec la télévision nationale, les Lakers pourraient avoir plus de 300 millions de dollars s’ils ne vent pas un ticket. »Anthony Davis n’a pour l’instant donné aucune indication sur son futur, mais tout porte à croire qu’il choisira de rester. Pas de souci donc pour LA. Ce qui n’est pas le cas de pas mal d’équipes, dont les contrats télé locaux ne sont pas du même acabit et qui ne présentent pas un attrait suffisant pour lever facilement des fonds. Encore une fois, les grosses structures et les gros joueurs ne seront pas pénalisés. En revanche, la « NBA d’en bas » pourrait trinquer si la situation perdure.