"Soit vous bougez, soit vous mourez. On ne l'a pas fait en tant que groupe, mais de façon individuelle. Or, on est pas assez bons pour se le permettre", a déploré Popovich après la partie.Pop n'a pas tort, hormis Tony Parker et Manu Ginobili, combien de joueurs de son effectif sont réellement capables de faire la différence en sortie de dribble ou en pénétration ? Même l'Argentin, très à l'aise depuis le début des playoffs - à la fois à la finition et à la construction - s'est laissé aller à des séquences en solo bien trop compliquées et non conformes aux souhaits de son coach. Si le Heat peut se permettre d'employer une stratégie d'isolation pour profiter des coups de chaud de LeBron ou de privilégier les un-contre-un lorsque Dwyane Wade a les jambes pour le faire, San Antonio vit et meurt par le partage du ballon et la mobilité constante.
Analyse : Comment les Spurs ont déjoué
La mécanique habituellement bien huilée des Spurs a connu pas mal de couacs la nuit dernière. Rien de très alarmant, mais de quoi permettre à Gregg Popovich de secouer ses ouailles.
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