La stabilité
A l'Est, trois des quatre premiers, Detroit, Washington et Orlando sont des équipes dont le cinq de départ (et le roster en général) n'ont presque pas bougé durant l'été. Un atout évident, même quand l'équipe en question a sous-performé comme les Pistons la saison passée. Tous les joueurs impliqués dans la rotation serrée de Van Gundy, excepté Avery Bradley, étaient déjà là en 2016-2017. Reggie Jackson, Stanley Johnson, Tobias Harris, Andre Drummond, Ish Smith, Reggie Bullock, Jon Leuer... Pas besoin de période de réglage ou d'apprivoisement. Les hommes connaissent les systèmes, la façon de fonctionner de leur coach et les habitudes de jeu de leurs partenaires. Tout ce qui pèche parfois lorsqu'une formation a connu des bouleversements estivaux. Sur la durée, la formule aura peut-être ses limites, mais les Detroit Pistons surfent sur une vague créée par ces automatismes et cette connivence.Avery Bradley
Moins de points, moins de rebonds, moins d'adresse globale, moins de minutes aussi. Si on s'arrête aux chiffres bruts, on peut se dire qu'Avery Bradley est moins performant avec les Detroit Pistons qu'avec les Boston Celtics. Faux. Son influence sur le jeu, défensivement notamment, est fondamentale. Bradley a déjà sorti plusieurs interceptions cruciales lors des victoires marquantes de Detroit cette saison et monte en puissance à la finition (23 points contre Golden State, 20 face aux Wolves). Si les Pistons ont l'air d'avoir plus faim que l'an dernier, c'est aussi grâce à la mentalité et l'agressivité du 19e choix de la Draft 2010. Avoir un joueur qui sait ce que c'est d'aller en finale de Conférence et qui n'a pas besoin de tirer la couverture à lui pour être performant, c'est très appréciable. Sa présence devrait être bénéfique tout au long de la saison, quelles que soient ses stats. Bon, évidemment, la séquence qui suit ne sert pas notre propos.Avery Bradley LOL then Patrick Beverley outta NOWHERE pic.twitter.com/ivV7rM5afa
— Rob Perez (@World_Wide_Wob) October 29, 2017