Le coronavirus va provoquer un gros manque à gagner pour la NBA, déjà affectée par l’incident diplomatique avec la Chine en début de saison. Pour éviter des pertes trop lourdes, et pour faire plaisir aux joueurs et aux amateurs de basket, la ligue devrait reprendre cet été afin de sacrer un champion. L’idéal aurait été d’attaquer directement par des playoffs – ou presque – en ne réunissant que les 16 équipes qualifiées pour éviter un regroupement encore plus nombreux au sein de l’une des « bulles » choisies par les dirigeants pour boucler l’exercice en cours. Sauf que l’hypothèse d’un tournoi déterminant la huitième place à l’Ouest gagne de plus en plus de poids. Et cela pourrait être lié à un seul homme. Zion Williamson.
Au moment de la suspension de la saison, les Grizzlies occupaient ce dernier strapontin pour les playoffs avec tout de même 3 victoires de plus que les Trail Blazers, neuvièmes, et 4 de plus que les Pelicans, dixièmes. Même si le calendrier de Memphis était tout de même bien plus difficile que celui de ses concurrents. Alors pourquoi vouloir absolument laisser leur chance à Portland et compagnie ? Peut-être parce que la NBA tient absolument à repêcher New Orleans, comme l'explique Brian Windhorst.
« Comment on en arrive à 20 équipes ? Ce que l’on m’a dit, c’est que le plan c’est de ramener Zion Williamson dans la bulle. Avec ce scénario, Zion y est. Ce que l’on me répète, c’est que s’il y a une limite à tracer, ce sera avec les Pelicans. Ils seront là. »
Zion Williamson est le nouveau phénomène du basket US et sa simple présence garanti une « hype » quasi constante. Et c’est ce que cherche la NBA. Les audiences sont en baisse. La ligue veut vendre. Et elle a besoin de l’un de ses meilleurs produits marketing. En l’occurrence le rookie des Pelicans, une équipe pourtant peu attrayante avant son arrivée. Si jamais cette théorie venait à se vérifier, cela démontrerait l’impact déjà énorme que peut avoir le premier choix de la draft 2019 au sein de la ligue.