Yao Ming : « Houston est une bonne destination pour Jeremy Lin »

L'ancien pivot des Rockets Yao Ming considère l'arrivée de Jeremy Lin comme une excellente nouvelle pour Houston.

Yao Ming : « Houston est une bonne destination pour Jeremy Lin »
Les raccourcis sont souvent faciles mais ils restent inévitables. En pleine Linsanity, les origines asiatiques du meneur de 23 ans, arrivé comme le messie pour relancer New York, ont immédiatement suscité la comparaison avec la première grande star venue de Chine, Yao Ming. L'ancien pensionnaire d'Harvard avait révélé à l'époque que l'ancien pivot de Houston avait joué un rôle de mentor à son égard et qu'ils étaient alors devenus très proches. Il y a quelques jours, Jeremy Lin, hasard ou coïncidence, s’est engagé avec les Rockets, franchise avec laquelle le pivot prématurément retraité a été sous contrat pendant neuf ans. Les médias chinois n’ont bien entendu pas manqué l’occasion de demander à Yao s’il avait joué un rôle dans le choix de Jeremy Lin de rejoindre Houston. D'après le New York Times, le désormais propriétaire des Shangai Sharks, a répondu qu’il n’avait usé d’aucune influence concernant la décision du jeune meneur.
« Il savait seulement ce qu’il avait à faire. Il a pris une décision de son propre chef. Je ne voulais pas trop l’influencer. »
Un choix qui, s’il n’y est pour rien, ravit l’ancien Rocket, persuadé que la franchise texane sera un point de chute idéal pour aider Lin à développer le potentiel entrevu à Big Apple.
« Je suis tellement heureux que les Knicks ne se soient pas alignés sur le contrat. Houston une bonne destination pour Jeremy. C’est un bon ajustement car des deux côtés cela va apporter des opportunités pour chacun. » « A Houston, nous avons de très grands fans. Avec une couverture médiatique moindre, je pense que cela m’a permis de rester concentrer sur le basket. Je pense que c’est une raison pour laquelle je jouais si bien. »
En ciblant le joueur d'origine chinoise et taïwanaise pour l'attirer dans leurs rangs, nul doute que les dirigeants texans ont fait un choix financier. Les retombés sur les ventes de maillots et les produits dérivés pourraient rappeler Houston au bon souvenir de l’époque ou Ming fut leur poule aux œufs d’or. Très populaire en Chine, la nouvelle recrue des Rockets n'a quant à elle pas encore foulé les parquets mais elle permet déjà à son équipe de retrouver une exposition sur le marché asiatique.
« Les gens en Chine sont très familiers avec Houston. Les Rockets ont été ici un symbole pendant les dix dernières années. C’est génial pour les gens ici. Je ne peux pas les imaginer plus enthousiaste que ça. »