11e de la Conférence Ouest avec un bilan négatif, le train Minnesota Timberwolves a très vite déraillé. Alors qu’elle semble aller droit dans le mur, la franchise entend tout de même continuer dans la même direction. Les Wolves restent attachés à leur plan actuel malgré les résultats peu probants depuis le début de la saison.
D’après l’insider Dane Moore, le front office de Tim Connelly croit toujours à son projet. C’est en tous cas le cas de tous les membres de l’organisation avec lesquels le journaliste a échangé. Ils partagent ainsi une vision à long terme dans laquelle s’inscrivent Rudy Gobert et Chris Finch.
Après 37 matches, Minnesota affiche un bilan très décevant de 16 victoires 21 défaites. Au même moment la saison dernière, la franchise comptait une victoire de plus et une défaite de moins. Tandis que la défense stagne, l’attaque décline par rapport à 2021-2022. Une régression inattendue après l’arrivée d’un triple défenseur de l’année.
Rudy Gobert semble avoir beaucoup de mal à trouver son rythme et sa place dans l’effectif. L’absence de Karl-Anthony Towns, blessé au mollet, n’arrange rien à la situation. Malgré tout, les Wolves restent optimistes pour la suite.
"Nous avons deux options : nous pouvons baisser les bras et nous apitoyer sur notre sort ou nous pouvons regarder vers l’avant et comprendre que la saison est encore longue et qu’il nous reste beaucoup de temps.
Je sais que nous allons nous en sortir, car je sais que ces choses sont vraiment réparables et que nous pouvons les contrôler chaque soir. Une fois que l’on aura compris ça, ce sera une équipe complètement différente", a notamment assuré Gobert.
Rudy Gobert, un gros problème de confiance chez les Wolves ?
La trade deadline est fixée au 9 février cette année, dans environ un mois. Compte tenu de sa position stratégique, on ne peut s’attendre à aucun changement majeur dans cette équipe. Si le coach Chris Finch envisage de "revoir de manière totalement différente" ses rotations, il faudra probablement compter sur le même collectif pour la deuxième partie de la saison.
Il reste encore 45 matches aux Wolves pour renverser la vapeur. Cela n’a rien d’impossible, mais cela sera certainement plus difficile sans transfert ou changement dans le coaching staff. Sur une série de cinq victoires avant son claquage au mollet, il faut espérer que Towns pourra les ramener dans le droit chemin.