Les « We Believe » Warriors, que sont-ils devenus 15 ans après ?

En 2007, les Warriors, 8e à l'Ouest, réussissaient l'exploit de sortir Dallas, n°1 de la ligue, avec une équipe improbable. On prend de leurs nouvelles.

Les « We Believe » Warriors, que sont-ils devenus 15 ans après ?

Mike Pietrus

Si le grand public se souvient surtout du passage de Mike Pietrus à Orlando, où sa défense et ses punchlines ont fait merveille et lui ont fait découvrir le chemin des Finales NBA, c'est bien à Golden State que l'international français a fait ses premiers pas en NBA entre 2003 et 2008, après avoir été drafté en 11e position en 2003. Lors de cette saison 2006-2007, le Guadeloupéen est un membre important dans la rotation, généralement en sortie de banc, pour justement apporter cet impact athlétique et défensif, tout en tournant à 11 points par match. Il participe aux 11 matches de la campagne de playoffs, où il voit son adresse chuter drastiquement, passant de 48.8% à 34.7%. Depuis la fin de son histoire en NBA à Toronto en 2013 après des passages par Phoenix et Boston, on l'a revu chez les Mets de Guaynabo à Porto Rico, puis à Nancy lors de la saison 2015-2016. https://youtu.be/F_qJOhFmDoE

Al Harrington

Débarqué en provenance d'Atlanta, Al Harrington a lui aussi rapidement trouvé ses marques en Californie. Titulaire lors de chacune des rencontres auxquelles il a participé à son arrivée, le poste 4 passé directement du lycée à la NBA en 1998 a fait belle impression : 17 points et 6.4 rebonds de moyenne, en plus d'une ténacité vite rentrée dans l'ADN de ce groupe. L'expérience n'a toutefois pas duré très longtemps pour lui, puisque les Warriors l'ont tradé la saison suivante aux New York Knicks, en échange de Jamal Crawford. Harrington est resté un joueur fiable à défaut d'être clinquant lors de ses passages par Denver, Orlando et Washington, avant de boucler sa carrière en Chine et en Australie. Al Harrington est peut-être le membre des We Believe Warriors à avoir la reconversion la plus juteuse sur le plan financier. Intéressé par les bienfaits du cannabis sur le plan médical, il a monté une entreprise justement dédiée à l'exploitation du CBD, la molécule non-psychotrope du cannabis. C'est en voyant l'effet que le produit avait sur sa grand-mère que le quadra a décidé de se lancer, lui qui n'en consommait jamais lorsqu'il était en activité. Dans un article que l'Indy Star lui a consacré, on apprend que celui qui a gagné environ 90 millions de dollars sur l'ensemble de sa carrière entre 1998 et 2014 pourrait devenir... milliardaire. Al Harrington n'a pas à proprement parler un milliard de dollars sur son compte en banque. Simplement, l'estimation de la valeur de son entreprise a complètement décollé ces derniers mois. A tel point que si Harrington vendait sa boîte prochainement, il pourrait en retirer environ un milliard de dollars. Al Harrington bientôt milliardaire… grâce à son business de cannabis ! Un an avant le décès de David Stern, Al Harrington avait rencontré l'ex-boss de la NBA. Stern était un opposant farouche à la légalisation lors de son mandat, mais cette discussion lui avait ouvert les yeux et il en était ressorti convaincu que le cannabis thérapeutique était une solution d'avenir à opposer aux opioïdes dangereux. https://youtu.be/Nz9zzsuSr0s