Le cinéma de Wax Tailor
Fan mordu de cinéma et de B.O., nous avons demandé à Wax Tailor de nous faire une petite sélection de ses films et bandes originales préférés. Une tâche difficile s'il en est d'autant que l'homme est un connaisseur.
« Herrmann/Hitchcock, pour moi c'est la paire absolue », s'enthousiasme-t-il.
« Ça en est même à se demander qui s'inspire de qui. Après, j'aime aussi beaucoup la démarche de Tarantino ou de Wong Kar Wai, qui sont pour moi de vrais DJs. Ils piochent, certes, mais ils savent exactement ce qu'ils vont faire de la musique et c'est parfait. Je suis admiratif de tous ces gens. En fait, je suis un grand, grand fan, c'est peut-être ce qui définit le mieux ce que je fais. »
Ses 5 films favoris
Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972) : C'est vraiment le sommet du genre. Marlon Brando est un monstre sacré, Al Pacino est captivant et Coppola capte tout au mieux. C'est pour moi un film qui va bien au delà du film de genre.
Orange Mécanique (Stanley Kubrick, 1971) : J'aurai aussi bien pu citer Barry Lindon, Shining ou Lolita, Kubrick est le plus grand réalisateur que je connaisse. A chaque fois que j'en revois un j'ai l'impression de découvrir de nouvelles choses.
Raining Stones (Ken Loach, 1993) : La caméra de Ken Loach est une lunette de sniper braquée sur notre société.
Reservoir dogs (Quentin Tarantino, 1992) : Tarantino est pour moi un cinéaste assez proche du Hip hop dans son rapport à la citation, dans sa façon d'exhumer des musiques mais aussi de citer ses références tout en offrant sa propre lecture
Radio Days (Woody Allen, 1987) : J'adore Woody Allen et plus particulièrement ce film.
Ses 5 B.O. de référence
Planet Of The Apes (Jerry Goldsmith, 1968) : Une bande son bruitiste qui contribue à l'ambiance du film.
The Ipcress File (John Barry, 1965) : J'aurai pu en citer d'autres, tant l'homme est incontournable.
Bullit (Lalo Schiffrin, 1968) : Je suis un inconditionnel de son travail.
La ragazza della pelle di luna (Piero Umiliani, 1972) : Le titre "Pelle di Luna" est superbe.
Si j'étais un espion (Breakdown) (Serge Gainsbourg, 1967) : Les arrangements sont redoutables, le son terrible ! Ça me fait penser à la période Melody Nelson.
https://www.youtube.com/watch?v=F9wK853b-Bg