« Mon cœur est ici. Je suis un gamin d’ici. Je suis un Warrior. Un Warrior à vie. J’ai grandi en admirant Larry Hugues. Maintenant j’ai la chance de pouvoir jouer avec Stephen Curry », confiait l’intéressé.
Juan Toscano-Anderson, des quartiers chauds d'Oakland aux Warriors
Il fallait vraiment être un fidèle des Dubs pour encourager cette équipe à l’époque de Larry Hugues. Golden State squattait les profondeurs des classements de la Conférence Ouest mais l’Oracle Arena était quand même pleine à craquer, avec son atmosphère si particulière. Juan Toscano-Anderson avait l’habitude de s’y rendre, en rêvant de pouvoir un jour lui aussi défendre les couleurs de sa ville. Ce qu’il fait aujourd’hui. Et ce qu’il fait bien.« Cette nouvelle me fait vraiment très plaisir alors je n’imagine même pas pour Juan et sa famille », avouait Steve Kerr. « Mais il l’a mérité. Il a fait tout ce qu’on lui demandait et même plus que ça. Il apporte son énergie à chaque fois qu’il rentre sur le terrain. C’est génial de le voir récompensé. Je pense qu’il a une grande carrière devant lui. Son histoire est incroyable. »JTA a grandi au sein d’un milieu très modeste. Lui et les siens vivaient à 15 dans un trois-pièces. Sa première voiture, il l’a acheté à… 26 ans. Et il a d’ailleurs prévu d’en offrir une à son petit frère avec l’argent de son nouveau contrat.
« Cette signature va changer ma vie. J’ai grandi en rêvant de jouer pour les Warriors. Je n’aurais jamais imaginé que ça deviendrait la réalité. »Avec 5,5 points, 4,4 rebonds, 58% aux tirs et 41% à trois-points, cet ailier sous-dimensionné qui ne lâche jamais rien s’est affirmé comme un basketteur complet capable d’impacter le jeu des deux côtés du terrain. Une vraie bonne pioche pour les Warriors et une vraie belle histoire comme on les aime. Les Warriors, l’outsider prêt à bousculer la Conférence Ouest