« Tous nos titres sont uniques et spéciaux. Celui-là est peut-être le plus improbable. Nous avons fait face à beaucoup de blessures et d’inconnues. Klay, Draymond, Steph. On a eu un nouveau groupe avec des jeunes joueurs autour de notre noyau dur. Mais c’est vraiment spécial de voir des gars comme Wiggins, Looney, Gary Payton ou Jordan Poole avoir un tel impact », explique Steve Kerr.
Les Warriors, à jamais une dynastie
En gagnant à nouveau, les Dubs entretiennent leur dynastie. L’une des plus incroyables et les plus accomplies de tous les temps, n’en déplaise à ceux qui regrettent les deux bagues décrochées avec KD. Ils ont gagné en 2015. Perdu en 2016, certes, mais en lâchant une saison irréelle à 73 victoires. Oui, même sans la bague, ça veut dire quelque chose. Ils ont formé une super team absolument injouables avec Durant. Peut-être la meilleure équipe de tous les temps, même si l’étiquette est honorifique et surtout même si c’est invérifiable. Ils ont perdu en 2019. Puis ils ont affronté l’adversité pour revenir. Pas plus forts, mais différents tout en gardant la même ADN. Ce jeu en mouvement. Ce small ball. Cette défense de fer. Ces coups de chaud en attaque. Stephen Curry. Klay Thompson. Draymond Green. Andre Iguodala. Steve Kerr. Bob Myers. Joe Lacob. C’est complètement différent mais il y a un parfum San Antonio Spurs 2014 derrière ce titre. Un retour au sommet après avoir été donné pour morts. Quatre bagues en huit ans.« Tout a fini par payer. Il y a eu beaucoup de pleurs. On savait que c’était une possibilité [de gagner à nouveau] mais que ça devienne une réalité… c’est dingue. » Klay Thompson.C’est dingue. Et c’est beau. Très beau. Les Warriors retrouvent le paradis, Curry MVP des Finales