Nikola Jokic est le grand favori à sa propre succession pour le titre de MVP alors que s'amorce le sprint final en NBA. Il y a tout de même comme une petite différence de perception entre l'avis du fan lambda sur la question et celui des consultants et anciens joueurs comme JJ Redick. Ce dernier, qui a commenté le match entre les Nuggets et les Clippers pour ESPN dimanche, a du mal à comprendre les observateurs sceptiques au sujet du Joker ou ceux qui ne le placent pas en tête de la MVP Race.
"Nikola Jokic ne se bat pas contre le jeu. C'est la meilleure définition que j'ai pu entendre à son sujet. Il fera toujours le bon choix et la bonne lecture. [...] Je n'ai pas envie de faire dans l'hyperbole, mais voir jouer Jokic est une expérience spirituelle. A chaque fois que je commente ses matches, il y a des actions où on se regarde avec les autres et où on se dit : 'putain, mais qu'est-ce que c'était que ça ?!'
J'entends les gens dire que l'impression visuelle ne reflète pas ce qui ressort de ses stats avancées. Comme si leurs yeux leur montraient un autre basketteur. Ma question est la suivante ? Qu'est-ce que vous regardez, putain ? Quand je le vois, je vois de la domination et quelqu'un qui rend ses coéquipiers meilleurs.
KCP fait sa saison la plus efficace. Aaron Gordon et MPJ aussi. Le jeu entier de Jamal Murray bénéficie de son duo avec Jokic. Les gens comprennent-il le basket ? On a besoin des gens, des fans et de leur intérêt pour le basket. Mais sur Jokic, il y a une différence de points de vue entre les gens qui sont intéressés par le basket et ceux pour lesquels c'est une obsession. Jokic fait une meilleure saison que tous les autres joueurs de la ligue. Je crois fermement en ça", a expliqué Redick dans son émission The Old Man and the Three.
Si JJ Redick a un vote pour les trophées individuels de fin de saison, on sait déjà dans quelle direction ira le sien pour le MVP. Lors de notre dernière MVP Race, on a tous mis Nikola Jokic en première position. Ce n'est donc pas ici que vous lirez que Redick a tort, ce qui n'enlève absolument rien à ce que font Giannis Antetokounmpo, Joel Embiid ou Luka Doncic, ou même à leurs chances d'inverser la tendance d'ici la fin de la saison.