« C’est une année pour apprendre », prévient déjà l’ancienne star NCAA au Charlotte Observer. « Je me sens bien meilleur qu’il y a un mois et j’espère que je serai encore plus fort dans un mois. »Apprendre, encore, progresser, toujours. Cody Zeller a des qualités mais il doit retrouver sa confiance en lui. Il a très mal débuté la saison offensivement comme défensivement. Désormais, il se contente des tâches les plus simples, poser des écrans, ouvrir, prendre des rebonds et inscrire les paniers faciles. Il s’adapte peu à peu aux exigences NBA, notamment en défense.
« Son jeu offensif est bien plus développé que sa défense, comme la plupart des rookies », rappelle son coach, Steve Clifford. « La défense est tellement différente en NBA que je n’ai jamais vu un rookie qui était vraiment prêt. Les défenses sont basiques à l’université. Ce n’est pas possible en NBA vu les règles et la qualité des joueurs. Il y a un ajustement à faire. »Cody Zeller n’est finalement pas « NBA ready » contrairement à ce que ses dirigeants ont pu penser fin juin. Mentalement, physiquement, défensivement, il a du chemin à accomplir. Mais les franchises sont en générales plus patientes avec les « grands ». Telle est la dure vie de rookie en NBA.