Vincent Poirier déçu par Doc Rivers et les Sixers

La NBA est certes un business, mais Vincent Poirier était en droit d'attendre un peu plus d'humanité de la part de Doc Rivers et des Sixers.

Vincent Poirier déçu par Doc Rivers et les Sixers
Malgré les dollars, ce n’est pas toujours facile d’être un joueur NBA. Surtout pendant les périodes de transfert. Monnaie d’échange dans le gros deal à 3 équipes qui a permis aux Philadelphia Sixers de faire venir George Hill, Vincent Poirier peut en témoigner. En quelques heures, le Français a appris d’Elton Brand qu’il était envoyé aux New York Knicks, puis de son agent que NY allait le libérer. Avec entre les deux un court espoir de jouer avec Frank Ntilikina et surtout de continuer sa carrière NBA. Espoir pour l’instant mis entre parenthèse. Actuellement sans club pour la première fois de sa carrière, Vincent Poirier a expliqué au Parisien être à Philly où il s'entraîne avec un coach particulier en attendant de trouver un club. S'il a des pistes en NBA, les Jeux Olympiques sont un objectif fort et il veut donc avant tout retrouver du temps de jeu. Bref, le business de la NBA n’est pas toujours simple à vivre. Surtout quand on tombe avec des interlocuteurs qui ne font même pas le minimum en termes d’humain et de relationnel. S’il n’était pas un élément central des Philadelphia Sixers (10 matches, 0,8 pts), Vincent Poirier faisait quand même partie de l’effectif. Et à ce titre, il attendait un (tout petit) peu plus de Doc Rivers, comme il l’a confié au Parisien : « J’aurais aimé que quelqu’un me dise : « On s’est trompé », « Tu ne peux pas jouer avec nous ». J’aime bien quand les choses sont cash, carrées. Le coach ne m’a même pas envoyé un message alors que je sais qu’il en a envoyé à d’autres. Je ne demande pas qu’il me fasse des compliments mais juste un message pour me souhaiter bonne continuation. On n’est pas de la marchandise, on reste des êtres humains. C’est un minimum d’envoyer un message, de dire que la situation était compliquée mais merci pour ton professionnalisme. Un truc bidon, même s’il ne le pense pas vraiment… » Tout le monde n’a pas la chance de jouer pour des organisations classes… Vincent Poirier coupé par les Knicks qui veulent… un pivot