Pour le NY Times, Vincent Collet est "le Gregg Popovich français"

Dans un article intéressant sur Frank Ntilikina, le quotidien américain s'est montré (un peu trop ?) élogieux avec le sélectionneur des Bleus Vincent Collet.

Le New York Times publie cette semaine une enquête sur Frank Ntilikina, pour permettre au public américain de découvrir celui qui sera possiblement l'Européen drafté le plus haut en juin prochain. Un papier intéressant sur le parcours et le profil du meneur champion d'Europe U18 il y a quelques jours que l'on vous conseille de lire si vous n'êtes pas encore familier du garçon, mais qui comporte quelques petites cocasseries. Loin de nous l'idée d'enlever un quelconque mérite à Vincent Collet, dont le travail chez les Bleus depuis des années est admirable, mais le voir décrit dans l'article comme le "French Gregg Popovich" nous a un peu fait ~~rire~~ tiquer. Peut-être Andrew Keh, le journaliste en question, voulait-il simplement faire comprendre à ses lecteurs que le sélectionneur tricolore était ce qui se fait de mieux en France et, en ce sens, c'est exact. Mais à la limite, quitte à le comparer à un technicien américain, autant le mettre sur le même plan (toutes proportions gardées) que Mike Krzyzewski. Comme "Coach K", Collet a la double casquette de chef de l'équipe nationale et d'entraîneur d'ue club, en l'occurrence les Duke Blue Devils en NCAA. Petite différence de palmarès néanmoins : Coach K a 5 titres en NCAA à son actif (un titre de champion de France pour Vincent Collet et 4 finales perdues) et 5 médailles d'or avec Team USA (trois aux JO, deux aux Mondiaux), contre une médaille d'or (à l'Euro 2013) pour Vincent Collet. La cote du coach de la SIG est en tout cas élevée outre-Atlantique, puisque dans un podcast de Zach Lowe juste avant les JO, Marc Stein, l'un des insiders d'ESPN, expliquait qu'il imaginait bien Collet exercer un jour en NBA. Dans le dernier numéro en date de REVERSE (R60, "BIGS, la révolution XXL"), vous pouvez retrouver notre entretien avec le sélectionneur des Bleus, qui parle justement de Frank Ntilikina et de son potentiel.

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