"Ce serait une erreur de vouloir le remplacer. Il faut inventer un nouveau fonctionnement, une nouvelle façon de faire. On veut continuer à être performants et ambitieux, avec une hiérarchie différente. Tony était incontournable et était le guide de cette équipe de France. Désormais, il faudra répartir ce leadership. On a de très forts joueurs, mais on doit créer une république", a expliqué Collet.Evidemment interrogé sur les déclarations dans la presse d'Evan Fournier, l'ancien coach de Strasbourg s'est montré compréhensif, sans nier que l'arrière d'Orlando n'avait pas bénéficié du même passe-droit que Nicolas Batum et Rudy Gobert.
"Les joueurs ont le droit d'exprimer leur liberté de parole, c'est dans l'air du temps. Ca concerne le basket et le foot, c'est le reflet de leur personnalité. Sa frustration, elle est compréhensible. C'est un jeune joueur qui voulait faire partie du groupe pour les JO. S'il avait été disponible pour le TQO, il aurait été en équipe de France pour les JO. S'il va revenir ? En ce qui me concerne, c'est oui. Quand je parle d'un nouveau départ, cela veut dire que le groupe est ouvert à tous, Evan compris. On a besoin de nouvelles énergies et de leadership et il a ces qualités-là. Il faudra que l'on s'explique et il fera partie de mes premières visites durant la saison".On peut supposer que les deux hommes mettront les choses à plat après les petites piques lancées par Fournier à Collet, notamment sur le fait que la dernière fois qu'ils se sont parlés, c'était "pour lui demander des places pour un match du Magic". Evan fera probablement remarquer au sélectionneur qu'il estime avoir droit au même traitement que Rudy Gobert, absent au TQO pour les mêmes raisons que lui, mais dont l'absence à Manille s'est avérée moins problématique à ses yeux en vue de la liste des 12 pour Rio...