Vince Carter au Hall of Fame : ses 10 performances les plus marquantes

Vince Carter entrent au Hall of Fame ce weekend. Voici 10 performances qui prouveront à jamais sa valeur.

Vince Carter au Hall of Fame : ses 10 performances les plus marquantes

Vince Carter sera l'une des têtes d'affiche de la promotion 2024 du Hall of Fame de Springfield ce dimanche. "Vinsanity" a marqué toute une génération de fans grâce à des actions et des matches dont on vous propose les 10 plus notoires ci-dessous, pour fêter son accession à l'immortalité.

Le Slam Dunk Contest 2000

Peut-être le moment le plus culte. Vince Carter était déjà une jeune star montante du basket américain quand il a illuminé le weekend en février 2000, à Oakland. Mais il est devenu un phénomène planétaire en claquant ce qui reste sans doute aujourd’hui la performance la plus extraordinaire – il y a débat avec Zach LaVine et Aaron Gordon – lors d’un concours de dunks.

as de Twitter à l’époque. Du Canal + et des VHS enregistrées pour mater les exploits de l’athlète. Avec toute une génération de jeunes passionnés prêts à se trouver une nouvelle icône. Et à l’époque, VC figurait parmi les « nouveaux Jordan » au même titre que Kobe Bryant ou Allen Iverson.

Ce récital pendant le Slam Dunk Contest l’a fait passer dans une autre dimension. Depuis, les nombreux hommages et références à ses prouesses de cette soirée d’anthologie témoignent du moment culte.

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Les 51 points contre les Suns de Jason Kidd

Il n’était que sophomore mais déjà un All-Star à 25 points par match. La « Vinsanity » prenait tellement d’ampleur après le concours de dunks d’Oakland que NBC a bouleversé sa programmation pour passer une équipe de Toronto boudée avant l’arrivée du garçon.

En plein boom, il plante 51 points contre les Suns de Jason Kidd le 28 février 2000. Son record en carrière (qu’il a égalé plus tard).

Le dunk de Vince Carter sur Frédéric Weis aux JO 2000

Ah ben non. Finalement, il y a encore plus dingue que le Slam Dunk Contest 2000. Vince Carter n’a jamais aussi bien porté son pseudonyme, « Half-man, Half-amazing » que le jour où il a joué à saute-mouton avec un Français de 2,18 mètres. Fred Weis, drafté par les Knicks en 1999, n'a jamais joué en NBA mais son nom est longtemps resté dans la bouche des fans scotchés par le « dunk de la mort ».

Une action tellement incroyable qu’elle a été racontée par ses acteurs et ses spectateurs des années plus tard. C’est probablement le dunk le plus mémorable de la carrière du bonhomme mais aussi l’un des plus fous de tous les temps. Vince repartira avec l’or olympique à Sydney cet été là. Son seul titre collectif chez les professionnels.

Le dunk du siècle de Vince Carter raconté par ses acteurs

La série fantastique contre les Sixers d’Iverson en 2001

Le destin de Vince Carter s’est peut-être joué à peu de choses. Une série. Une possession. Un tir raté qui a changé le cours de son histoire personnelle. Un échec qui lui a collé l’étiquette de superstar incapable de faire gagner son équipe dans les plus grands moments.

Ses débuts en playoffs ont été particulièrement mouvementés. Tendu, maladroit, le jeune homme a été envahi par le doute. Jusqu’à ce que Charles Oakley pousse une gueulante. Les Raptors, outsiders à l’Est, étaient menés 1-2 par les Knicks au premier tour des playoffs en 2001.

Avec un Carter méconnaissable (5/22 dans le Game 1, 5/21 dans le Game 3). Oakley l’a secoué. Et il a scoré 32 points lors de la quatrième manche. Toronto a fini par sortir vainqueur de la série, la première remportée par l’organisation depuis son arrivée en NBA. Les dinos retrouvaient alors les Sixers d’un certain Allen Iverson dans la foulée. Un duel entre deux prodiges. Deux des basketteurs les plus populaires du monde. Et surtout deux pistoleros.

La série, devenue culte depuis, a été marquée par les cartons des deux joueurs. Un pur récital avec des paniers échangés les uns après les autres. VC a commencé avec 35 pions dans le Game 1, contre 36 pour AI, mais Toronto est reparti avec la victoire.

Le futur MVP a réagi avec 54 pions lors de la deuxième manche pour ramener son équipe à égalité. De quoi déchaîner Carter, auteur de 50 points dans le Game 3. Sa meilleure performance en playoffs à ce jour. Il s’est un peu troué sur les deux matches suivants avec notamment 52 points d’Iverson pour donner l’avantage à Philly dans le Game 5. Le numéro 15 des Raptors a sauvé son équipe avec 39 pions dans le sixième match.

Puis le scénario catastrophe. Le matin du Game 7, Carter se rend en Caroline du Nord pour assister à la remise de son diplôme. Il est ensuite rapatrié en Pennsylvanie avec le jet privé du propriétaire. Il joue tout le match. Mais se troue. 6/18 aux tirs, 20 points. Une performance qui aurait pu être oubliée s’il n’avait pas manqué l’ultime tentative de la rencontre. Menés 87-88, les Raptors ont eu une dernière chance de l’emporter et de rejoindre les finales de Conférence. Un tir… raté par Carter.

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Trois semaines de folie avec les Nets

34 points le 16 décembre 2005 contre Denver. Puis 34 points contre San Antonio le 10 janvier 2006. Entre ses deux matches : une période dingue pendant laquelle Vince Carter a tout arraché sur son passage.

Quatre autres pointes à plus de 30 pions, une au-dessus des 40 unités et un point d’orgue à 51 points contre Miami. Soit 33,5 pts sur 11 matches avec 10 victoires et une seule défaite (contre les Spurs). Du grand art.

 

Ses paniers assassins contre Toronto avec New Jersey

La belle histoire d’amour entre les Raptors et Vince Carter a tourné au drame. Le joueur a forcé son transfert au point d’être haï par ses premiers fans en NBA. Ces derniers l’ont hué à chacun de ses retours avec les Nets, équipe où il a été envoyé à la hâte en 2004-2005. Il les a fait payer. Avec des défaites crève-cœurs pour Toronto. D’abord lors de son deuxième match de rentrée dans l’Ontario. Le showman avait alors inscrit 42 points dont le panier pour la gagne à 0,1 seconde du buzzer.

Un peu plus tard, en 2007, Carter participe activement à l’élimination des Raptors en plantant 25 points par match lors d’une série au premier tour des playoffs. Les Nets réalisent ainsi un upset en sortant le troisième de la Conférence. Un affront de plus.

Mais le pire restait à venir. En novembre 2008, il claque 39 points devant son ancien public. Avec un panier primé pour arracher la prolongation suivi du game winner en overtime. Sale.

48 points à Orlando devant sa famille en 2010

Originaire de Daytona Beach, en Floride, Vince Carter a rejoint le Magic pour une saison et demie. Il n’a pas particulièrement brillé à Orlando. Mais il a tout de même claqué une pointe à 48 points à 19/27 aux tirs un soir de février. Histoire de rappeler à tous le joueur qu’il était au moment où sa carrière accusait le coup.

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Son buzzer beater contre les Spurs en 2014

Si la carrière de Vince Carter la superstar laisse un goût amer dans la bouche, celle de Vince Carter le joueur de devoir a donné une toute autre dimension à l’ensemble de son œuvre. Il est l’un de ces rares joueurs à avoir accepté son déclin. Il a embrassé un nouveau rôle. Avec brio.

Et il a continué à contribuer pour ses équipes respectives. C’est donc un Carter précieux qui boostait le banc des Mavericks en 2014. 11 points par match à 37 balais. Avec ce superbe buzzer beater pour battre des Spurs favoris (et futurs champions) au premier round. Dallas a même mené 2-1 avant de finalement se faire sortir. En étant au passage la seule équipe à avoir inquiété les éperons sur cette campagne.

Vince Carter plante 21 points à 42 ans

A 42 ans et 37 jours exactement, Vince Carter a battu son propre record du joueur le plus vieux à inscrire au moins 20 points dans un match NBA. Un accomplissement qu'il avait signé l'année précédente, en reléguant Kareem Abdul-Jabbar à un inhabituel rang de second dans les livres de records.

Vince Carter, merci pour l’inspiration

Les stats de Vince Carter en carrière

Per Game Table
Season Age Tm G MP FG% 3P% FT% TRB AST STL BLK TOV PTS
1998-99 22 TOR 50 35.2 .450 .288 .761 5.7 3.0 1.1 1.5 2.2 18.3
1999-00 23 TOR 82 38.1 .465 .403 .791 5.8 3.9 1.3 1.1 2.2 25.7
2000-01 24 TOR 75 39.7 .460 .408 .765 5.5 3.9 1.5 1.1 2.2 27.6
2001-02 25 TOR 60 39.8 .428 .387 .798 5.2 4.0 1.6 0.7 2.6 24.7
2002-03 26 TOR 43 34.2 .467 .344 .806 4.4 3.3 1.1 1.0 1.7 20.6
2003-04 27 TOR 73 38.2 .417 .383 .806 4.8 4.8 1.2 0.9 3.1 22.5
2004-05 28 TOT 77 36.7 .452 .406 .798 5.2 4.2 1.4 0.6 2.2 24.5
2004-05 28 TOR 20 30.4 .411 .322 .694 3.3 3.1 1.3 0.8 1.1 15.9
2004-05 28 NJN 57 38.9 .462 .425 .817 5.9 4.7 1.5 0.6 2.6 27.5
2005-06 29 NJN 79 36.8 .430 .341 .799 5.8 4.3 1.2 0.7 2.7 24.2
2006-07 30 NJN 82 38.1 .454 .357 .802 6.0 4.8 1.0 0.4 2.6 25.2
2007-08 31 NJN 76 38.9 .456 .359 .816 6.0 5.1 1.2 0.4 2.4 21.3
2008-09 32 NJN 80 36.8 .437 .385 .817 5.1 4.7 1.0 0.5 2.1 20.8
2009-10 33 ORL 75 30.8 .428 .367 .840 3.9 3.1 0.7 0.2 1.4 16.6
2010-11 34 TOT 73 28.1 .437 .361 .740 3.8 2.0 0.9 0.3 1.2 14.0
2010-11 34 ORL 22 30.2 .470 .346 .747 4.1 2.9 0.9 0.1 1.6 15.1
2010-11 34 PHO 51 27.2 .422 .366 .735 3.6 1.6 0.9 0.3 1.1 13.5
2011-12 35 DAL 61 25.3 .411 .361 .826 3.4 2.3 0.9 0.4 1.4 10.1
2012-13 36 DAL 81 25.8 .435 .406 .816 4.1 2.4 0.9 0.5 1.3 13.4
2013-14 37 DAL 81 24.4 .407 .394 .821 3.5 2.6 0.8 0.4 1.3 11.9
2014-15 38 MEM 66 16.5 .333 .297 .789 2.0 1.2 0.7 0.2 0.7 5.8
2015-16 39 MEM 60 16.8 .388 .349 .833 2.4 0.9 0.6 0.3 0.6 6.6
2016-17 40 MEM 73 24.6 .394 .378 .765 3.1 1.8 0.8 0.5 0.7 8.0
2017-18 41 SAC 58 17.7 .403 .345 .757 2.6 1.2 0.7 0.4 0.6 5.4
2018-19 42 ATL 76 17.5 .419 .389 .712 2.6 1.1 0.6 0.4 0.6 7.4
2019-20 43 ATL 60 14.6 .352 .302 .793 2.1 0.8 0.4 0.4 0.6 5.0
Career 1541 30.1 .435 .371 .798 4.3 3.1 1.0 0.6 1.7 16.7
7 seasons TOR 403 37.5 .446 .383 .783 5.2 3.9 1.3 1.0 2.3 23.4
5 seasons NJN 374 37.9 .447 .370 .809 5.8 4.7 1.2 0.5 2.5 23.6
3 seasons DAL 223 25.1 .419 .392 .820 3.7 2.4 0.9 0.5 1.3 12.0
3 seasons MEM 199 19.6 .372 .344 .793 2.5 1.3 0.7 0.3 0.6 6.9
2 seasons ATL 136 16.2 .392 .355 .737 2.3 1.0 0.5 0.4 0.6 6.3
2 seasons ORL 97 30.7 .436 .363 .822 3.9 3.1 0.8 0.2 1.5 16.3
1 season SAC 58 17.7 .403 .345 .757 2.6 1.2 0.7 0.4 0.6 5.4
1 season PHO 51 27.2 .422 .366 .735 3.6 1.6 0.9 0.3 1.1 13.5
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