Mitch a apprécié la performance défensive de l’équipe ce soir. Qu’est-ce qui a fait la différence dans ton jeu et dans celui de l’équipe de ce côté du terrain ?
Victor Wembanyama : Je dirais que c’est le fait de connaître les joueurs et de savoir qui il faut stopper. Avec la grande majorité des équipes de la NBA, dont les Blazers, vous devez cibler leurs meilleurs joueurs et mettre la balle dans les mains des joueurs qui n’ont généralement pas l’habitude de l’avoir. Et cela fonctionne parce qu’on peut s’entraider et déjouer l’attaque. Donc je pense que mes coéquipiers ont fait du bon travail à ce niveau ce soir.
Cette saison, tu contres de plus en plus loin du panier, à trois points et à mi-distance notamment. Comment l’expliques-tu ? As-tu l’impression de progresser dans ce domaine ?
Victor Wembanyama : J’ai envie de progresser au contre, même statistiquement. Mais pour moi, être constant serait déjà un progrès. Les attaques s’adaptent, et je pense que si je contre de plus en plus loin du panier, c’est justement parce que j’ai moins d’opportunités de contrer à l’intérieur. Les équipes adverses commencent à se rendre compte de certaines choses. Bien sûr, j’ai l’impression de progresser, mais ça m’intéresse, je regarderai ces stats-là plus en profondeur.
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— San Antonio Spurs (@spurs) December 22, 2024
Tu as fait dix contres ce soir, et aucune faute. C’est seulement la cinquième fois dans l’histoire de la NBA que cela arrive. Comment travailles-tu cet aspect de ton jeu ?
Victor Wembanyama : Bien sûr, j’essaie vraiment d’éviter de faire des fautes. Pour moi, c’est assez frustrant de voir des joueurs qui baissent les mains ou qui commettent des fautes inutiles. Je trouve qu’il y a beaucoup trop de fautes dans le jeu NBA. On le voit bien, certains joueurs vont aux lancers francs quinze fois par match. Mais ce sujet m’intéresse beaucoup. Je serais curieux de connaître les meilleurs ratios fautes/contres de l’histoire.
Quand on a parlé à Mitch Johnson de ta capacité à conserver la possession après un contre, il nous a dit qu’il pensait que c’était une qualité innée et qu’il n’était pas sûr que cela puisse se développer. Es-tu d’accord ou est-ce quelque chose que tu travailles ?
Victor Wembanyama : Je pense que c’est un peu des deux. C’est quelque chose qui ne se fait pas naturellement si on n’y pense pas — en tout cas, pour moi. Mais je comprends ce qu’il veut dire, dans le sens où certains joueurs jouent avec tellement d’intensité que pour réussir leurs contres, ils ne peuvent pas avoir autant de retenue. Mais personnellement, c’est une chose à laquelle j’essaie de penser.
Matches à plus de 40 points : Victor Wembanyama rejoint déjà Tony Parker