Wembanyama et Batum offrent une première victoire aux Bleus

Victor Wembanyama et Nicolas Batum ont conduit la France à une victoire laborieuse contre le Brésil (78-66), ce samedi, pour débuter les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Wembanyama et Batum offrent une première victoire aux Bleus

La France a tremblé face au Brésil, ce samedi, pour son premier match des Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais après un début de match chaotique, Victor Wembanyama et ses coéquipiers ont repris le contrôle pour assurer une victoire (78-66) au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, devant un public conquis.

Le Brésil menait 12 points au début de deuxième quart-temps, avant que Vincent Collet demande un temps mort. Les Bleus semblaient alors dépassés et ils n’avaient pas l’air prêts — sans surprise après une phase de préparation inquiétante. Néanmoins, grâce à une défense solide et à un duo Wembanyama - Batum phénoménal, ils ont progressivement pris le dessus.

Juste avant la mi-temps, le match a basculé. Avec deux dunks dominants de Wembanyama comme symbole de leur accélération, les Français ont réalisé un run de 11-0 pour prendre leur premier avantage et ne plus le lâcher plus jusqu’à la fin.

C’est grâce à des exploits individuels que la France est parvenue à protéger son avance. Victor Wembanyama (19 points, 9 rebonds, 4 contres) et Nicolas Batum (19 points, 5 rebonds), les deux meilleurs marqueurs de la rencontre, ont porté le collectif. Ainsi, non sans quelques frayeurs, la France débute ces Jeux Olympiques avec une victoire rassurante.

Nicolas Batum et Victor Wembanyama en maîtrise

La deuxième partie de la rencontre n’a pas été de tout repos pour les hommes de Vincent Collet. À plusieurs reprises, les Brésiliens se sont rapprochés grâce à leurs tirs à trois points (7/21). Mais chaque fois, la France a su répondre avec autorité.

À cinq minutes du terme, les deux équipes n’avaient qu’une possession d’écart. Le tir d’Isaïa Cordinier, puis le trois points de Frank Ntilikina ont alors permis aux Bleus de reprendre neuf points d’avance et de respirer.

Surtout, Nicolas Batum a brillé dans les moments critiques. Le capitaine a de nouveau prouvé qu’il méritait son titre. À quatre minutes de la fin, il a contré le tir de Gui Santos à mi-distance, sauvé la balle de justesse et terminé avec un layup difficile sur une passe de Rudy Gobert. Une action décisive parmi de nombreuses autres, qui a permis de maintenir une distance de sécurité.

Malgré un début de match impressionnant, la Seleção s'est heurtée à un mur. Leur attaque n'a pas trouvé de solution face à la pression défensive de Victor Wembanyama, Rudy Gobert — postérisé sur un magnifique alley-oop en première période — et Mathias Lessort. La France, de son côté, a su exploiter les faiblesses adverses. Ils ont dominé dans la raquette (32-26) et capitalisé sur les pertes de balle brésiliennes, marquant 26 points sur ces erreurs.

Des faiblesses toujours aussi évidentes pour la France

Si la France a gagné, leur performance n’est pas particulièrement rassurante pour la suite de la compétition. Ils ont perdu 19 ballons, manqué quatre de leurs 22 lancers francs et leur secteur extérieur n’a pas toujours brillé, comme en témoigne leur maigre 32% à trois points. Les mêmes défauts persistent.

Le Brésil, un collectif plus faible sur le papier, a fait pire cette fois-ci avec 20 pertes de balle et 13/19 aux lancers. Ils n’ont pas su punir les erreurs françaises ni créer la différence derrière la ligne à trois points. Ils manquaient également de solutions pour contenir les intérieurs français, notamment Wembanyama (2,24 m).

Contre une équipe plus talentueuse, ces erreurs et ce démarrage lent pourraient ne pas pardonner. Heureusement, ils auront l’occasion de trouver leur dynamique face au Japon, mardi, avant de passer un test plus sérieux contre les champions du monde allemands vendredi.

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Les faiblesses de la France on les connait et elles vont pas disparaître. On peut toujours espérer s'améliorer mais on va continuer à perdre beaucoup de ballons et à manquer d'automatismes offensifs et de scoring extérieur.

Par contre y a eu des choses très positives sur certaines séquences où on a vu l'identité de l'équipe, sur les actions collectives c'était beaucoup mieux par séquence, et sur le plan individuel Evan et Frank qui étaient désespérants jusqu'ici c'est beaucoup mieux. Sur le gros pasage du deuxième quart, on a enfin vu Wemby servit là où il peut faire la différence aussi.

Par contre le manque de constance est en grande partie dû a un coaching complètement random et parfois incohérents. On a vu des trucs qui marchaient et Collet a préféré couper court pour tester des nouveaux trucs chaque 2 minutes. Fournier qui commence bien, ce qu'on attendait désespérément, et il disparaît pendant 12 minutes puis on le voit quasiment pas en deuxième mi-temps (certes ça se passait plutôt bien avec Cordinier mais je suis pas sûr que ce soit franchement grâce à lui). Surtout qu'Evan pour le coup faisait plutôt le taff en défense. Ou repartir avec Wemby et Lessort ensemble qui sont probablement le duo le moins complémentaire à l'intérieur...

J'ai l'impression que Collet a compliqué des choses pour cette équipe alor que, passé les premières minutes dégueu, souvent ça déroulait.
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Perso je préfère vraiment cordonnier sur le terrain plutôt que Fournier, car Cordinier tu sais que en défense normalement le taff est fait même si y'a pas forcément de scoring. En Revanche Evan en défense il peux faire 1 ou 2 actions défensive et si i les planètes sont alignés ce transformera pas en passoire la seconde qui suit, contre l'Australie par exemple il laisse des gros tir ouvert a 3 points dans le corner a giddey qui nous assassiné là dessus. Et en attaque Fournier n'est plus du tout fiable. Je trouve ça dingue de mettre un joueur sur le terrain en ce disant "a un moment dans un match il va prendre un coup de chaud et mettre des paniers" le moment est pas pres d'arriver. Je trouve qu'il est préférable de mettre un mec régulier dans sa défense sur les extérieurs plutôt que lui. Ses choix de carrière avec les Knicks l'on tué niveau performance mais bon il était heureux a New York
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On est pas prêts en fait.
Cependant, j'ai vu des progrès depuis le dernier match.
Heureusement que le prochain match est tranquille.
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