« C’est un rôle difficile à jouer, avoir le ballon et prendre les décisions. Souvent, jouer à l’instinct est mieux que de réfléchir. Pour le moment, il peut le faire. Il va continuer à grandir, il aura les matches pour le faire et il va s’améliorer », a expliqué le coach du Magic dans le Orlando Sentinel.Après tout, Victor Oladipo n’est dans la ligue que depuis dix petits jours. Et le meilleur moyen de progresser et d'apprendre de ses erreurs est de passer du temps sur le terrain. Ce qui tombe bien puisque l’objectif principal d’Orlando est de construire pour le futur et c’est exactement la phase dans laquelle est plongée l’ancien Hoosier actuellement.
« Il y a un processus d’apprentissage, comme partout », a reconnu Oladipo.Le meneur remplaçant du Magic n’avait eu aucun mal face à Deron Williams, malgré ses 7 balles perdues. Mais face à Boston, ce fut une autre paire de manches. Avec Avery Bradley sur le dos, le rookie n’a inscrit que 3 de ses 12 shoots tentés. Le cercle a été beaucoup plus compliqué à atteindre avec une pression défensive comme celle que Bradley peut appliquer.
« Quand tu as des responsabilités de playmaker, les équipes le savent. Et ils vont essayer de te sortir de ton confort. Plus tu prends de l’expérience, meilleur tu deviens », expliquait Aaron Afflalo.Victor Oladipo peut compter sur le soutien de son coach et les conseils avisés de coéquipiers expérimentés (Afflalo, Jameer Nelson) pour évoluer en toute sérénité, sans se mettre de pression particulière. Et puis, un Russell Westbrook s’en sort très bien malgré un ratio balles perdues – passes décisives qui peut parfois (souvent ?) être assez élevé.