« On ne joue plus aussi bien qu’avant », reconnaît Tyrone Corbine à Hoopsworld. « On doit retrouver notre jeu. »Avec leur raquette impressionnante : Al Jefferson, Paul Millsap, Enes Kanter et Derrick Favors, le Jazz a de quoi faire peur. Mais comment répartir le temps de jeu équitablement entre tous ces vétérans confirmés et ces jeunes pousses aux dents longues ? Un défi de taille dont dépend le succès du Utah Jazz, comme l’explique Tyrone Corbine :
« C’est un challenge, c’est difficile. Mais c’est comme ça depuis plusieurs saisons. Nous avons des jeunes joueurs qui peuvent se développer et nous devons faire jouer nos vétérans afin d’être compétitifs. Mélanger ça avec tous les agents libres que nous avons, c’est difficile de jongler entre tous ces éléments. »Les free-agents, peut être l’un des plus gros problèmes du Jazz. En effet, les dirigeants de la franchise se sont retrouvés face à plusieurs dilemmes au fur et à mesure de l’avancement du calendrier. L’été prochain, la moitié de l’effectif sera libre de signer là où bon lui chante. Difficile de bâtir quelque chose de solide dans ces conditions, qui plus est dans la Conférence Ouest. Les deux intérieurs stars de l’équipe : Millsap et Jefferson seront, eux aussi, agents libres. Les dirigeants du Jazz auront difficilement la place de resigner les deux au prix fort. Comment choisir entre les deux ? Après le break du All-Star Game, Millsap et Jefferson ont été cités dans de nombreuses rumeurs de transferts. De quoi évidemment déstabiliser l’équipe qui tournait bien, selon Corbine. Al Jefferson a beau être agent libre en juillet, il dédouane totalement son coach et regrette le manque d’investissement général de l’équipe.
« Nous devons jouer dès le début avec beaucoup d’énergie. Nous devons apprendre à jouer pendant 48 minutes, on ne peut laisser filer aucune action. Ces quelques matches restant comptent énormément et notre course aux playoffs démarre maintenant. »Dans le cas contraire, c’est bien la course aux free-agents qui débuterait réellement du côté du Jazz.