Team USA a fait une petite démonstration de force avant le début des JO.
L'Espagne a écrasé les Etats-Unis pendant... moins d'un quart-temps, avant de connaître le sort inverse (100-78) mardi soir à Barcelone. D'abord dominatrice et plutôt impressionnante dans les premières minutes de jeu où Team USA n'a pas vu le jour, la Roja a accusé le coup et même clairement lâché prise pour ne pas griller davantage d'énergie si près des JO.
Le début de la rencontre avait pourtant laissé entrevoir des failles assez énormes dans la machine américaine. La relation Juanca Navarro-Serge Ibaka (16 pts en 1ère mi-temps, 0 ensuite) a fonctionné à plein dans le 1er quart-temps, alors qu'en face les joueurs de Coach K enchaînaient les travellings (Kobe et Westbrook particulièrement), les drives abusés, les fautes rapidement accumulées (Tyson Chandler...) et oubliaient de jouer en équipe.
Il a fallu que Carmelo Anthony (27 pts) entre en jeu pour réveiller tout le monde. Melo a encore prouvé qu'il était l'un des plus adaptables au jeu FIBA en enchaînant les paniers jusqu'à la mi-temps (10 pts dans le 1er, 13 pts dans le 2e), bien aidé par l'énergie de Deron Williams lorsque celui-ci a suppléé Chris Paul à la mène, et celle de Kevin Durant, plus précis après un démarrage poussif (13 pts, 8 rbds).
Une fois les dégâts du retour américain constatés, les joueurs de Sergio Scariolo ont laissé filer, permettant à LeBron James (25 pts, 8 pds), encore omniprésent et rayonnant, et le reste de sa troupe de briller. On a ainsi pu voir l'envie de Kevin Love, l'adresse extérieure de James Harden ou le bref mais toujours sympathique passage d'Anthony Davis, dont on attend avec impatience les premiers pas en NBA.
Difficile en revanche de juger les coéquipiers de Pau Gasol (19 pts, 5 rbds) sur ce match, tant la détermination n'était plus là après le repos. A Londres, ce sera sûrement une toute autre histoire en termes d'intensité et de combat...
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