« Nous aimerions bien voir les équipes qui paient les joueurs avoir, si ce n’est un contrôle complet, au moins un accord consensuel pour savoir avec qui travaille le joueur », a-t-il expliqué à Sports Illustrated. « Laissez l’équipe avoir un regard là dessus, comme ça, elle pourra dire ‘Non, nous ne voulons pas avoir affaire à cette personne’. Peu importe ce que ça sera, nous avons besoin d’avoir quelque chose d’écrit dans le contrat dans le cas où quelque chose se produit en dehors de la supervision de l’équipe, alors il y aura des possibles sanctions. »Le problème viendrait souvent d’un travail effectué l’été qui ne serait pas adapté à la reprise de la saison et au training camp, toujours selon le dirigeant. En réalité, certains jeunes joueurs travailleraient beaucoup trop et arriveraient à la préparation avec des articulations déjà soumises à rude épreuve.
« Nous voyons des jeunes joueurs de 19, 20 ans qui arrivent à la draft avec des genoux qui semblent avoir 25 ou 26 ans. Il y a beaucoup de tendinites et je pense qu’un grand nombre de joueurs bossent dur pendant l’été. Ils y passent un temps fou qui n’est pas nécessaire. Arrivés au training camp, ils sont déjà au bord de la rupture. »A Dallas, on n’a pas attendu de demander qu’une règle soit faite pour faire un suivi des joueurs avec leurs entraineurs personnels pendant l’été. C’est ce qu’explique le préparateur physique en chef des Mavs, Casey Smith.
« Nous avons beaucoup de joueurs qui utilisent un coach personnel pendant l’intersaison. Dans ces cas là, quand nous signons un joueur, je prends tout de suite contact avec la personne avec qui il travaille et nous discutons à propos d’éducation, de préparation physique, de fitness, de choses comme ça – en incluant les agents. Le truc c’est : oui il travaille avec cette personne mais en fin de compte il est employé par les Mavericks. »Smith explique que cette démarche est nécessaire car c’est très difficile de déterminer si une personne est réellement un vrai coach sportif. Les joueurs peuvent facilement se faire avoir.
« Le problème avec les gens qui se font appeler ‘coach personnel’, c’est que ça peut vouloir dire un milliers de choses : un diplôme universitaire, une certification avancée ou juste quelqu’un qui a l’habitude de prendre vos rebonds à la salle. Il n’y a pas de loi là dessus. C’est comme vous faire appeler un cuisinier cela ne fait pas de vous un chef. »Au final, une règle pour punir les joueurs est-elle nécessaire ou faut-il plutôt comme à Dallas essayer de suivre au maximum les joueurs en amont ? C’est toujours le même débat, ne vaut-il mieux pas prévenir que guérir ?