CONFORT
Enfiler sa sneaker. La première fois. Assez agréable avec cette Curry 6, taille basse oblige. Le chausson est moelleux, la chaussure est légère, pour l’instant tout va bien. A part un laçage hasardeux, qui nous saucissonne un peu le pied quand on sert avant d’aller bagarrer sur le parquet, le confort est là. Under Armour a blindé son modèle de HOVR, un peu l’équivalent du BOOST d’adidas, un matériau amortissant beaucoup utilisé dans les chaussures de running de la marque de Baltimore. Il y aurait même un peu trop d’espace au-dessus du coup de pied, il ne faut pas hésiter à verrouiller les lacets.STYLE
On va devoir désavouer Stendhal sur le sujet. L’écrivain dit un jour que « le meilleur des styles est celui qui se fait oublier ». Nope. En tout cas pas aujourd’hui, dans un basket coloré dans lequel la personnalité d’un joueur, ses croyances même, se traduisent dans sa paire… de pompes. Et la Curry 6 défonce. Le coloris que je teste s’appelle « Fox Theater ». C’est un hommage du splash brother à Oakland et à l’un de ses plus vieux théâtres, ouvert en 1927. La combinaison jaune-orange fluo sur cette base noire est vraiment belle. La superposition des différents matériaux donne une impression générale vraiment stylée. Et Under Armour n’a pas oublié de mettre en valeur ce qui est pour moi l’un des plus beaux et des plus malins logos pour un athlète : sur le côté de la semelle, on remarque bien les initiales « SC » en relief, qui forment aussi le numéro 30 de Curry. Fort.TRACTION
Rien à dire niveau traction. Même sur un parquet plus ou moins bien propre, ça accroche. Malgré, je dois l’avouer une jolie faute de quart pour mon premier entrainement, qui m’a valu quelques moqueries – justifiées – du reste de la team. Les motifs sous la semelle, en forme d’arêtes de poisson, forment une colonne vertébrale qui adhère. La gomme fluorescente n’attire pas la poussière plus que ça, bon point.DURÉE DE VIE
C’est là que pour moi le bât blesse. Après 5 entrainements, le chausson au-dessus des orteils se déchausse, c’est vraiment dommage. Surtout que, normalement, Under Armour, ça tient. Ma Curry 4, après une saison, me sert encore… pour jouer à la pelote basque. A la pala plus précisément, dans les trinquets brûlants de Ciboure ou de Saint-Jean-de-Luz. En bref, c’est anormal qu’après cinq entrainements de niveau région la chaussure se désagrège !Colorways préférés de la Under Armour Curry 6
Fox Theater, il brille, il est élégant, on a envie de le sortir plus souvent. Le « Hearts of Town », un rouge intense qui pourrait être la shoe d’une servante dans Handmaid’s tale. Le colorway « Underrated », sobre mais chic avec des bleus pastels réhaussés par les lacets « mango ». Cainri.BILAN
Partagé. La Under Armour Curry 6 est belle, elle accroche, mais le pied est étrangement verrouillé par endroits. A voir ce qu’elle donne dans quelques moisPoints forts
- Style
- Traction
Points faibles
- Le prix, 130 euros (sur le site officiel d'Under Armour)
- La durée de vie