« On doit se créer des tirs et il est le joueur susceptible de trouver les bons shoots. Je suis à chaque fois convaincu qu’il marquera le prochain », assure Rick Carlisle.Le coach des Dallas Mavericks n’a pas perdu espoir. Il croit en son joueur depuis sa signature dans le Texas, ce qui explique aussi le succès d’Ellis avec les Mavs. Ses coéquipiers le soutiennent également.
« On peut accepter certains de ses tirs. Il est capable de rentrer ces tirs à 6 mètres en sortie de dribble. C’est son tir et il en a mis plus qu’il n’en a manqué cette saison », rappelle Dirk Nowitzki.L’adresse et les mauvaises performances de Monta Ellis ne sont pas les seuls sujets de préoccupation des Mavericks. Selon ESPN, le joueur n’hésiterait pas à afficher sa frustration dans le vestiaire depuis quelques semaines (serait-il vexé par sa non sélection au All-Star Game ?). Une attitude boudeuse qui pourrait agacer ses coéquipiers. L’ancien joueur des Warriors et des Bucks est coutumier de ce genre de faits. Sans être considéré comme un cancer de vestiaire, il a toujours été perçu comme un égoïste, d’où le peu d’intérêt suscité lorsqu’il était free agent en juillet 2013. Les Mavericks ont pu le signer pour 25 millions sur trois ans (la dernière année étant en option), soit un salaire annuel nettement inférieur à celui réclamé par le joueur. Monta Ellis a su se réinventer depuis et sa cote a fortement grimpé au cours des deux dernières saisons. Sauf surprise, il devrait mettre un terme à son contrat cet été afin de signer un deal plus juteux. Les Mavericks vont-ils oser en faire leur franchise player et lui proposer un salaire plus en adéquation avec son statut ? Car si Ellis traverse une mauvaise passe, la franchise ne peut pas non plus tirer un trait sur les bonnes performances du joueur pendant presque deux saisons.
« On croit en lui. Il a eu des jours sans mais il a été excellent tout au long de la saison », fait remarquer Chandler Parsons.Il est trop tôt pour tout remettre en question à Dallas mais toujours est-il que la franchise avance au ralenti depuis plusieurs semaines et Monta Ellis est l’un des facteurs déterminants de cette mauvaise passe. A bientôt 30 ans, il va devoir retrouver rapidement la mire à l’approche des playoffs afin de rassurer ses dirigeants.