« Si jamais c’est mon dernier match, j’ai fini comme moi seul pouvait le faire : par une éjection », confiait le vétéran après la rencontre phare gagnée par son équipe contre les Philadelphia Sixers (106-94).Certains terminent sur un triple-double ou 60 points. Mais pour Haslem, cette fin serait tellement plus significative de ses années de colosse (sous-dimensionné) des raquettes. Un buffle qui incarne toute la philosophie de sa franchise, dure à cuire et bosseuse malgré son implantation à Vice City. UD, c’est ce gars qu’il vaut mieux ne pas emmerder. Et même à ce stade de son parcours. Dwight Howard a eu le droit à une petite piqure de rappel hier soir. https://twitter.com/WorldWideWob/status/1392999916700569604 L’ancien pivot All-Star a eu le malheur de bousculer Udonis Haslem. Ce dernier s’est relevé avant d’aller s’embrouiller avec le joueur des Sixers et de le pousser. Les arbitres n’ont pas hésité plus longuement : direction le vestiaire. L’ironie, c’est que ça faisait à peine trois minutes qu’il avait pris place sur le terrain… pour son tout premier match de la saison ! Cinq mois qu’il attendait de rentrer. Pour se faire sortir en trois minutes.
« Ce mec est malade », plaisante Bam Adebayo. « Frérot, tu ne peux pas te faire éjecter au bout de quatre minutes. Ce n’est pas ça qu’il m’a appris. »
Udonis Haslem, le symbole du Miami Heat
Il est le premier joueur de l’Histoire à se faire expulser en jouant un seul match sur une saison. Avant ça, l’intérieur du Heat a eu le temps de se distinguer avec notamment deux paniers et une activité intéressante, comme toujours.« Le plan, c’était de jouer plus de trois minutes », avoue finalement le natif de Miami.Mais il ne fallait pas le chercher. Parce qu’au final, Udonis Haslem représente bien l’état d’esprit de ce groupe de guerriers. Une équipe qui assure n’avoir peur de personne à l’approche des playoffs, campagne qu’elle pourrait aborder sans l’avantage du terrain après avoir été en finales NBA en octobre dernier. Les joueurs du Heat ne laissent personne les intimider. Quelle que soit leur taille, leur gabarit ou leur background. Et c’est comme ça que l’ancien a fait carrière. Au point de gagner le respect ultime de son organisation. Il va fêter ses 41 ans dans trois semaines, il ne contribue quasiment plus sur le terrain mais les dirigeants sont pourtant prêts à continuer à le payer et à le conserver dans l’effectif aussi longtemps qu’il le souhaite. Et ça dure depuis bien plus que trois minutes. A 40 piges et sans être utile sur le terrain, Udo Haslem rempile à Miami !