"On a récupéré un gars qui peut contrer, prendre des rebonds et surtout qui connait nos systèmes. C'est un mec génial dans le vestiaire et un bon coéquipier. Avec Dirk, ils forment l'une des meilleurs associations de la ligue et nous sommes juste heureux qu'il soit de retour", s'était satisfait Donnie Nelson, le General Manager.[superquote pos="g"]"Les Knicks ont remis en cause la personne et le leader que je suis", Tyson Chandler.[/superquote]Les raisons de ce sursaut d'orgueil après deux ans pourris par les blessures, les résultats calamiteux et l'absence de cohérence en termes de management sont assez évidentes.Tactiquement, les systèmes sont plus clairs mais aussi plus fouillés qu'à Big Apple, où l'isolation à outrance et le capharnaüm général dès lors que le mot "stratégie" était prononcé ne l'ont pas aidé à prospérer. Malgré ça, c'est un joueur plus expérimenté et fort mentalement que les Mavs ont récupéré pour poursuivre leur retour vers les sommets.
"Je pense que je suis meilleur dans ma compréhension du jeu et physiquement je me sens incroyablement bien. Cela faisait très longtemps que je n'avais été dans cette forme", a-t-il déclaré sur ESPN Dallas.Si tout se passe pour le mieux pour lui et qu'il a rapidement retrouvé ses marques dans le Texas, le champion olympique 2012 garde un goût amer de son expérience new yorkaise. Il est vrai qu'avec son salaire mirobolant (14 millions de dollars) et son apport statistique en berne, Chandler a fait figure de bouc émissaire idéal pour ceux qui n'ont pas voulu accabler la politique sportive de la franchise. Les déclarations de Phil Jackson, qui expliquait que les Knicks avaient besoin de changer de culture et que trader le pivot était une priorité, ont du mal à passer.
"Vous pouvez dire que je n'ai pas été bon, que je n'ai pas joué de la bonne façon. Mais remettre en cause la personne que je suis, le type de leader que je suis dans un vestiaire... Je ne sais même pas d'où ça peut venir. Je ne sais pas si c'est Phil ou quelqu'un d'autre, mais c'est vraiment la dernière chose que j'avais envie d'entendre. Ils n'ont pas besoin de parler comme ça à mon sujet".[superquote pos="d"]"Chandler ? Disons que j'apprends de mes erreurs", Mark Cuban.[/superquote]Du coup, il n'est pas étonnant que le natif de Hanford en Californie ait fait payer l'addition à Carmelo Anthony et ses potes le 27 novembre dernier. En visite à l'American Airlines Center, les Knicks ont vu un Chandler exultant après chaque dunk leur passer 17 points et 25 rebonds... [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=A-NUURjU_F8[/youtube] Puisqu'on dit que seuls les cons ne changent pas d'avis, Mark Cuban a voulu montrer avec ce recrutement qu'il savait analyser ses erreurs. Lorsque le roster texan avait été chamboulé après le titre, le businessman avait expliqué qu'il n'entendait pas surpayer ses joueurs et qu'il préférait repartir de zéro ou presque. Aujourd'hui, son discours est différent.
"Disons juste que j'apprends de mes erreurs. Cela aurait évidemment été mieux si on avait pu le garder la première fois. On était parti sur un changement complet à ce moment-là. Au final, tout est bien qui finit bien. Il s'est passé ce que nous voulions qu'il se passe. C'est ce qu'on avait prévu", a expliqué Mark Cuban sur ESPN Dallas.Après 18 matches cette saison, Tyson Chandler est 10e au classement PER (Player Efficiency Rater) d'ESPN, lequel reflète généralement très bien l'efficacité et l'impact d'un joueur dans la ligue. En continuant d'être aussi influent, on ne voit pas pourquoi Chandler n'aiderait pas Dirk et sa bande, 6e à l'Ouest pour le moment, à réussir un beau parcours en playoffs. Avec une présence au All-Star Game en février ?